750 grammes
Tous nos blogs cuisine Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La cuisine selon mon envie !
26 mai 2008

Tarte courgettes-brousse

tarte_sal_e_courgettes_brousseVous saviez déjà en foodista avertie que les Japonaises francophiles raffolent -dans n'importe quel ordre, je ne suis pas un organe statistique- : des châteaux de la Loire (qui regorgent, comme je le sais dorénavant, de bébés européens très kawai à leur goût), des boutiques Agnès b., (particulièrement le QG de la Rue Du Jour) et du non moins proche repaire de Pierre Hermé. Autrement dit, la nippone en goguette sur le territoire français ne repartira pas au Pays du Soleil Levant sans : avoir visité Chenonceau, dégusté des tonnes de macarons, vetue d'un cardigan bien coupé. Ah, mais parfois elle fait un détour par une ville provinciale, en l'occurrence la mienne, et dévalise le stock de Fondants au chocolat surgelés d'une boutique centrale de la ville ! Une si gracile silhouette emportant un gargantuesque stock de biscuits au cacao pour 10 personnes est à mes yeux l'image d'Epinal du futur, si une protagoniste étrangère au pays de Rabelais fait concurrence au maître de la gourmandise, tout y est !

Ensuite, je dois vous informer que LA star du jour, après les créatures de rêve qui ont gravi les fameuses marches du Palais des Festivals ces derniers jours, n'est plus A. Jolie, pardonnez-moi du peu, c'est plus terre-à-terre, plus nourrissant, plus vert (quoique...). La palme chez moi revient aujourd'hui à la courgette. Explication : à l'affût de recettes me permettant de recycler (parfois) les courgettes qui s'entassent (rarement) dans le bac à légumes de mon réfrigérateur, j'ai revisité les classiques de la bonne tarte aux courgettes façon quiche. Grâce à des élans méridionaux dans mes courses de bouche ces temps-ci, je disposais fort heureusement de brousse, de pignons, d'ail et de basilic. Comme mes provisions de légumes atteignent des sommets volumétriques et kilogrammesques depuis la naissance de babychou (qui aura un an vendredi, grâce aux courgettes, notamment) je dois sans cesse jongler entre l'immédiatement consommable et le qui-peut-attendre-un-peuqui-peut-attendre-un-peu. Mais il fallait agir, pour le plus grand bien de mes douces zucchine, c'est donc avec entrain que je me lançai dans la réalisation très alléchante de ma première tarte courgettes .

6a00d83454134769e201156f9f9ecf970b_320wi


Tarte courgettes-brousse, pour 8 parts et peut-être moins de gourmands.

-1 pâte feuilletée prête à l'emploi (la seule des pâtes que je ne fasse pas moi-même)

-3 courgettes lavées

-20 ml de crème fraîche épaisse entière

-150 g de brousse

-4 oeufs

-30 g de pignons de pin

-2 têtes d'ail épluchées et émincées

-1/2 c.c. de basilic séché ou 6 feuilles fraîches lavées et ciselées

-2 tours de poivre du moulin.

Tout d'abord, épluchez les courgettes en dessinant des rainures, cela fait moins de peau à avaler et des effets graphiques, qui seront bien vite absorbés par l'appareil soit, mais c'est une superstition. Faites à votre guise.

Détaillez-en des rondelles, puis cuisez préalablement les courgettes à la vapeur 10 minutes.

Préparez alors l'appareil : versez dans une jatte la crème, la brousse, les oeufs, le basilic et le poivre, battez au fouet énergiquement. 

Étalez la pâte sur un moule à tarte recouvert de papier sulfurisé, parsemez-en le fond des pignons, de l'ail, puis déposez les rondelles de courgette, enfin versez l'appareil. Enfournez et laissez cuire 30 minutes th. 7 (180° C).

Servez cette tarte chaude avec une salade de mesclun+vinaigre balsamique+huile d'olive, ou tiède découpée en apéritif.

Publicité
24 mai 2008

Carte de visite un jour pluvieux... et cupcakes aux amandes, glaçage de fruits rouges

Pr_sentation1Quand on a une soeur graphiste, par respect pour les crayonneurs en tous genres et les peintres de tous poils, on se doit de faire attention à tout ce qui nous entoure visuellement : typographies, polices de caractère, cercles chromatiques et autre ligne claire. Ce n'est pas pour me déplaire, bien au contraire, car j'y trouve carrément mon bonheur. Le billet de ce jour rend hommage à tout l'art graphique, mon préféré parmi tous les arts mineurs et majeurs -s'il faut établir là une classification- ! Il fait tellement sombre à Tours que je n'ai pas d'autre choix -guère économique, je le concède- que celui d'allumer plafonnier et autre lampe de bureau si je veux continuer à tapoter gentiment sur mon clavier. Marina a réalisé pour moi et surtout pour mon blog ces cartes "à mon effigie" suis-je tentée de dire, qui reprennent au recto des ingrédients (pièce de viande, fleur de curcuma, kiwi en coupe) sur fond de nappe vichy délicieusement rétro, et au verso le descriptif du blog. Ma mission consiste maintenant à essaimer ces papillons chez mes commerçants favoris, en commençant par mes parents. 

Cupcakes aux amandes et leur glaçage aux fruits rouges, pour une vingtaine de cupcakes :

pr_paration_d_grad_e_cupcakes_amandes_gla_age_fruits_rouges

cupcakes_amandes_gla_age_fruits_rougescupacakes_amande_gla_age_fruits_rouges_gros_planPour le plaisir, je vous transmet quelques images pour enfants sages car j'ai fait d'autres cupcakes, cette fois-ci des cupcakes aux amandes et leur glaçage aux fruits rouges. Je vous en épargne ici la description car elle a déjà fait l'objet d'un précédent billet. Mais je dois vous conter les modifications que j'ai apporté à ces cupcakes à l'eau de rose.

  • 65 g de sucre blanc et 50 g de sucre type Rapadura = sucre de canne complet au goût prononcé et au pouvoir sucrant plus élevé que le sucre blanc classique

  • 25 g de poudre d'amandes et pas d'eau de rose

J'ai réalisé le glaçage avec du sucre glace et le reste du jus issu d'un paquet de mélange de fruits rouges surgelés. Je pensais également le confectionner avec du jus de betterave dont la splendide teneur pigmentaire magenta n'est plus à prouver, or, des piques se sont dressés devant moi, excédés par les abus d'additif alimentaire dans les yogourts industriels des années 1970... J'abdique à tout jamais devant cette alternative dont je n'imagine aucunement la qualité gustative avec les cupcakes et qui pourrait avoir raison de mon amour pour la betterave, que j'ai mis des années à apprécier.

Pour finir en gourmandise, puisque tel est le lien qui unit plus fort que tout les bloggeurs et bloggeuses culinaires, voici sans jeu de mot un lien très miaoumiamesque qui fait étal de cup cakes stories, celui de Rachel.

21 mai 2008

Que faire avec du confit d'amande ?

Pr_sentation1Le printemps continue sa course folle, je cours les marchés et me voilà toute entichée de ma nouvelle douceur : la fraise. J'ai trouvé ce matin des Mara des bois, "non traitées !" s'est-on bien empressé de me préciser en ces temps obscurs d'OGMisation et autre prolifération pesticidesque. Car oui, la fraise ne se conserve pas ou alors elle est vraiment mal barrée une fois qu'elle s'est faite rincée : il faut lui préférer dans ce cas une dégustation sur-le-champ que tout gourmand (-met) qui se respecte n'aura pas à craindre. En feuilletant mon magazine gravement préféré, le ELLE à Table de mai-juin 2008 (n° 58) j'ai trouvé une super recette de fraisier (p. 77) totalement relooké version 2008 : il se réalise en un temps record. Avec un quart d'heure montre en main pour boucler mon dessert (excuses-moi Sophie, mais à ce moment-là ton coup de fil : c'était une question de vie ou de mort !), il n'en fallait pas plus pour me convaincre. Malheureusement, en dépit des condiments martiens et autres épices farfelues qui s'agglutinent à vitesse grand V dans mon placard à épicerie lilliputien, je n'avais absolument pas tout ce qui fait le piquant de leur recette ! Damned, heureusement, de la ressource, ça j'en ai, et quand une idée me trotte dans le tête, elle ne s'enfuit que -très- rarement. Ce midi, nous sommes venus à bout de la moitié de la barquette de Mara des bois. Hier, c'était Marat assassiné dans sa baignoire, aujourd'hui, les Mara assassinées à (ma) table ! Mais on crie youpi de bonheur gustatif ! Petit bémol : extrêmement déconseillé à celles et ceux qui font attention à leur silhouette pré-bikinesque.

Blog Scriptum : je découvre aujourd'hui le nouveau concours organisé par le site 750g.com qui n'a pas fini de me plaire, puisqu'il s'agit du thème des Verre'in. J'y adjoins de suite cette recette, bien d'autres seront envoyées.

Verrine de Fraises au confit d'amandes, pour 2 verrines :

  • 125 g de fraises de la variété dont vous disposez : Ciflorette, Mara des bois

  • 125 g de mascarpone

  • 1 jaune d'oeuf extra frais (ne cuira pas)

  • 1 c.s. bombée de poudre d'amande

  • 1 c.s. bombée de confit d'amande au sucre de canne (diabolique, quoique sa consistance ressemble beaucoup à celle du très éloigné beurre de cacahuète. Il se trouve dans les magasins bio, la marque Jean Hervé notamment est excellente.)

Mixez le jaune d'oeuf et le mascarpone pour obtenir une crème bien lisse. Ajoutez le confit d'amande, la poudre d'amande, mixez encore. Ce sera moins lisse mais plus épais, cependant pas d'inquiétude à avoir, c'est normal avec le confit d'amande.

Lavez vos fraises, mettez-les sur un torchon pour les sécher, ne les frottez pas. Coupez les en 2 dans le sens de la longueur, réservez-en 2 pour la décoration sommitale.

Disposez dans vos verrines la crème, les fraises coupées en 2, la crème, les fraises restantes. Réservez au frais 30 minutes au moins. Servez.

20 mai 2008

Soupe de mangue au gingembre en verrine

soupe_mangue_gingembresoupe_mangue_gingembre_2Madame, Monsieur, bonsoir, je suis particulièrement heureuse de vous annoncer la naissance de mon petit dernier : la Soupe de mangue au gingembre qui a connu un grand succès hier soir à ma table. J'en suis d'autant plus ravie que sa réalisation est, comme à l'accoutumer chez moi, pour faire dans le superlatif : hyper-simple. En plus, apprécier la mangue relève pour moi un peu d'une gageure/ cf. mes souvenirs antédiluviens (peu reluisants) de dégustation de fruits exotiques à la maternelle. Je me rappelle encore que la seule caractéristique que je lui attribuais alors était sa consistance spongieuse. Depuis, bien de l'eau a coulé sous les ponts. N'empêche, la mangue n'est pas un fruit facile, je veux dire quand il s'agit de l'éplucher et de la couper. Mais une fois ces deux étapes passées, la dégustation reste un pur régal. Pour venir à bout de la demoiselle, je procède quant à moi comme cela : oui, j'aurai sa peau en épluchant tout le fruit, puis j'en viendrai à bout en la coupant en lamelles méthodiquement autour du noyau dans le sens de la longueur. L'opération terminée, délectez-vous visuellement du résultat. Vous le méritez, car que le fruit soit vert, mur, ou blet, l'attaque fut de taille, un peu comme Saint Georges combattant le dragon. Puis passez au traitement de la bête selon l'usage que vous vous voulez en faire. Généralement, prosaïquement, la croquer telle quelle me suffit. Cependant, à force de chercher des accords culinaires (et de repousser l'achat du tant recommandé par Clotilde Culinary Artistry) par tous les bouts de ma modeste mais efficace bibliothèque culinaro-gastronomique, je picore ça et là des idées, des voyages gustatifs. Celui que je vous propose ici est dans le genre accord majeur, voyez donc :

Soupe de mangue au gingembre pour 4 personnes :

  • 4 belles mangues bien faites

  • 1/4 de c.c. de gingembre moulu ou 1 c.c. de gingembre frais râpé

  • 4 fraises : le fruit ou idéalement, piochez-en quelques-unes dans un pot de confiture extra (c'était mon cas, merci maman !)

Préparez les mangues comme indiqué dans le texte ci-dessus. Mixez-les soit avec un mixer plongeant, soit au blender de façon à les réduire en soupe. Ajoutez le gingembre, mixez de nouveau 15 secondes. Répartissez la soupe dans 4 verrines, réservez au frais. Au moment du service, décorez avec une fraise/personne.

Vous pouvez accompagner ces verrines de mini-muffins ou de cup cakes (= fairy cakes) parfumés avec de la poudre d'amandes.

Blog scriptum : comme pour ma verrine de fraises au confit d'amandes, je ne peux résister à l'enthousiasme du nouveau concours lancé par 750g.com et poste également cette recette a posteriori mais j'y tenais. Verrinez bien !

19 mai 2008

Gateau de ménage aux pommes

gateau_yahourt_pommes_caram_lis_es

Oui, ça m'amuse de le nommer ainsi, car entre les couches de babychou qui débordent dans le porte-bébé dorsal et les grandes vaisselles post-cuisine, j'ai parfois cette sensation étrange et pas du tout grisante de m'faire un peu la reine du ménage. Enfin, next week, je pars à Paris et cette virée est très attendue. La raison officielle de ce voyage -mais bien réelle quand même- : je passe un concours de la fonction publique (euhrk, encore un hangar rempli de plein de gens tous zombifiés le deuxième jour). La (les) raison(s) officieuse(s) : Marie-Antoinette s'expose au Grand Palais, Jérome Bibette et Thierry Marx font des billes gustatives au Laboratoire, on m'attend de pied ferme au théâtre de l'Odéon et le Cordon Bleu m'offre une démo de cuisine : à vue de nez, mon emploi du temps est chargé. Qu'importe, je continue à prendre des forces, et mes délires de cakes, gâteaux en tous genres se poursuit avec ce Gâteau de ménage aux pommes qui convient bien aux familles nombreuses dont je ne suis pas mais aux gourmands que nous restons.

Ah ! si Versailles m'était conté, je prendrais un certain plaisir à revêtir les tenues portées par la dernière reine de France, chaque matin je hausserais mon volume capillaire de quelques dizaines de centimètres grâce à l'efficacité ébouriffante de Monsieur Binet. Saviez-vous que "se casser la binette" revient à ce cher coiffeur royal dont le patronyme féminisé qualifie ici le fait de tomber, sans doute sous le poids de ces coiffes hautes comme des gratte-ciel dont l'équilibre est bien chancelant. J'ai visionné dernièrement le film éponyme de Sofia Coppola et cet enchantement que j'ai connu lors de sa sortie en 2006 a resurgi, c'est ma Madeleine de Proust à moi, tout comme l'excellent ouvrage de Stefan Zweig, Marie Antoinette dans lequel l'auteur élabore une biographie exceptionnelle, magnifiquement écrite, à la documentation érudite mais très digeste, là réside tout le talent du maître. Si vos tables de chevet sont dépourvues de livres en ce moment, je ne saurais que vous en conseiller la (re-)lecture.

Passons aux choses sérieuses, maintenant je vous livre la recette de mon très convivial Gâteau de ménage aux pommes

  • 1 yahourt nature type La Laitière

  • 3 pots de farine T 110

  • 2 pots de sucre de canne complet (Rapadura, Mascobado)

  • 2 gros oeufs

  • 1 sachet de levure chimique

  • 3 pommes de la saison (le must étant la Reine des Reinettes) lavées, épluchées, détaillées en cubes

  • 2 c.s. bombées de sucre de canne complet

  • 15 g de beurre + 15 g de beurre fondu

  • sucre glace pour saupoudrer

Dans une sauteuse, faites fondre 15 g de beurre, ajoutez les pommes, faites cuire à couvert pendant 15 minutes. Ajoutez alors 2 c.s. bombées de sucre de canne complet, faites caraméliser les pommes pendant 5-7 minutes sans couvrir. Réservez.

Préparer l'appareil : dans une jatte, versez le yahourt, les oeufs, la levure, mélangez bien au fouet. J'aime bien procéder ainsi car la levure prend bien avec les éléments aqueux, tandis que certains préfèrent la mélanger directement à la farine pour une plus grande homogénéité. A vous de choisir. Ajoutez le beurre, le sucre, battez, incorporez la farine petit à petit, battez toujours.

Disposez les pommes dans un moule à fond amovible, recouvrez de l'appareil, faites cuire à four chaud (th. 7) 30 à 35 minutes. Juste avant de servir, saupoudrez de sucre glace.

Plus : parfumez l'appareil avec de la cannelle en hiver.

Publicité
17 mai 2008

Tapioca pomme kiwi, douce régression enfantine

tapioca_kiwi_pomme_1_ingr_dientstapioca_kiwi_pomme_1_kiwi_noix_de_cocotapioca_kiwi_pomme_1_gros_plan_kiwitapioca_kiwi_pomme_1_finish__

Avez-vous déjà pensé à la réintroduction en cuisine d'une espèce disparue comme le Tapioca ? Cette fécule, ingrédient phare de nos enfances rimait parfois avec supplice. Je la dégustais amèrement puisque je ne pouvais pas m'empêcher de l'associer à des yeux vitreux me scrutant par millions, bien installés au fond de leur assiette creuse. Ce sens poupin de la litote ne prévaut plus actuellement, surtout depuis le jour où j'ai découvert dans l'avant-dernier numéro de mon Elle à Table une recette de Tapioca élaborée par Mademoiselle Keiko Nagae, pâtissière de son Etat d'adoption, dont chaque création combine à merveille les savoir-faire français et les goûts et astuces japonais. J'ai essayé d'autres recettes de cette chef des macarons, qui malheureusement ne furent pas du tout concluantes à mon avis, comestibles selon mon mari et bonnes pour mes invités. Une telle (dé-)gradation ne m'a pas découragé, au contraire, puisque je DEVAIS oeuvrer à la réhabilitation du Tapioca par A + B. Là encore, mon cher et tendre a eu une réaction réticente, très répandue face aux perles du Japon : "le Tapioca est totalement fade, essaie avec du citron ! " Quel chou, voyez-vous, le citron est pile poil mon chou culinaire !!! Bientôt je vous livrerai ma recette de Tapioca au citron. Mais celle-ci, le Tapioca pomme/kiwi, vaut la peine d'être essayée, malgré les turpitudes qu'elle connut, je crois que les enfants peuvent vite trouver cela amusant !   

Tapioca pomme/kiwi, recette donnée pour 4 personnes = 4 verrines dessert

  • 2 belles pommes acidulées

  • 2 kiwis murs à point

  • 60 g de sucre de canne + 1 c.s. bombée

  • 50 cl de lait

  • 50 g de noix de coco en poudre

  • 50 g de Tapioca = perles du Japon

Préparez une compotée avec les pommes : lavez, pelez, détaillez les pommes, faites-les chauffer dans une casserole et ajoutez la moitié du sucre. Laissez prendre 10 minutes à feu moyen. Puis, laissez caraméliser en ajoutant le reste du sucre. Laissez refroidir.

Faites cuire le Tapioca dans de l'eau bouillante 5 minutes en mélangeant sans cesse. Egouttez rapidement sinon les perles s'agglutinent irréversiblement les unes aux autres.

Dans une autre casserole, versez le lait, la coco, le sucre restant, le tapioca, laissez cuire doucement jusqu'à ce que le Tapioca devienne transparent. Laissez refroidir.

Préparez les verrines : disposez la compotée de pommes, les perles du Japon, réservez au frais jusqu'au moment de servir. Au dernier moment, taillez des rondelles de kiwi que vous disposez sur le Tapioca. Servez bien frais.

16 mai 2008

Suite des agapes champêtres : Houmous à ma façon

humus

Dans le délire occidental des dips, ces exquises petites croquises à piocher, l'oriental houmous remporte carrément tous mes suffrages. Certes, il est peu à même de traduire ma passion pour les légumes et tout ce qui est VERT, mais à l'heure où il apparaît dans ma journée, l'heure cruellement fringalesque de l'apéritif dînatoire, son apport glucidique m'enchante. Tout en emplissant nos palais de saveurs estivales, cette purée de pois chiches libanaise nous rassasie, et c'est bien ce qu'il me faut généralement à partir de 17 heures. Car oui, je suis assez portée sur les goûters et autres diaboliques collations, mais je les préfère de loin avec une dominante salée.  Aussi, devant le nombre astronomique de recettes proposées ici et là sur les blogs culinaires, je n'hésite pourtant pas une seconde à vous faire part de la mienne, car elle m'enchante toujours, en été comme en hiver !

La réalisation de l'houmous est simple, rapide, qui plus est inratable. Ces 3 adjectifs qualifient à merveille une petite purée orientale divine, fleur de lance des assiettes mezzés, illustre de l'Egypte au Liban en passant par la Syrie (j'entend encore les commentaires de ceux qui reviennent de Damas : "ah, l'houmous... on en a mangé pendant quinze jours"), et qui trimballe dans ses bagages son lot de variantes. Je m'en tiendrai à celle-ci, sans noix de muscade ni Tahini, la première parce que je n'en vois pas l'intérêt, le second car je n'en ai jamais vraiment utilisé. Mais je trouve qu'avec les graines de sésame on s'en sort très bien, puisque la consistance accède à une onctuosité tout à fait honorable. N'utilisez pas de Gomasio® (mélange de graines de sésame grillées et de sel = sel au sésame) beaucoup trop salant pour l'houmous, ni de crème fraîche à la place de l'huile d'olive, car d'une part sa conservation est difficile, et d'autre part la note orientale disparaît alors complètement.

Houmous à ma façon, proportions données pour 6-8 personnes

  • 500 g de pois chiches cuits rincés (afin de limiter le sel en bouche, mais je concède que c'est une question de goût) et bien égouttés

  • 4 belles gousses d'ail épluchées et dégermées

  • huile d'olive vierge extra : entre 10 et 15 cl

  • 1 beau citron jaune -non traité après récolte et de surcroît lavé- : prélevez-en le zeste, pressez-le et recueillez son jus

  • 3 c.s. bombées de graines de sésame nature ou du Tahini = beurre de sésame

Mettez les pois chiches, l'ail, les zeste et jus de citron dans le bol du mixer, mélangez 1 minute. Ajoutez au fur et à mesure les graines de sésame, mixez encore 20 secondes. Ajoutez l'huile d'olive selon votre convenance : versez-la en filet, en mixant à chaque fois, puis quand la consistance vous plaît, entreposez l'houmous au frais dans un saladier jusqu'au moment de servir. 

Cette purée peut prendre place parmi des dips, auquel cas elle se mariera parfaitement avec des lanières de carotte et/ou de concombre crus. Pour une version plus nourrissante, dans une assiette mezzé par exemple, des pitas tièdes l'accompagneront très bien. Bon appétit !

 

15 mai 2008

Cake moutarde/comté

6_verrines_petits_pois_freves_menthol_esap_ro_locus_humus_carottes_cakeconcombre_carottes_pommes

Après un grand moment d'absence, étiré avant, pendant et après les deux ponts du mois de mai, on se retrouve facilement avec une béance de nombreux billets ! Durant ces quelques jours de vacances intelligemment combinés aux jours fériés, j'ai de nouveau goûté à l'inénarrable plaisir expérimental de cuisiner dans l'office de quelqu'un d'autre. Car pour lilliputienne que soit ma cuisine tourangelle, j’ai fini par m'y faire et accepter bon an mal an ses défauts et ses qualités ! Heureusement, pendant ce temps, mes petites mains n'ont pas chomé, et les ustensiles de notre hote n'ont pas rouillé. De retour sur ma terre natale, j’ai profité de quelques ami(e)s et inauguré en bonne compagnie le premier apéritif champêtre de 2008. Il était grand temps, me direz-vous ! Et pour rassasier quelques fringales, les attentions papillaires se sont portées sur : un cake moutarde/comté, de l’houmous, de la tapenade noire, des verrines de concombre mentholées aux deux fèves et une tarte verte (aspérule, ail des ours, ortie). En botaniste convaincue et grande amatrice de verdure devant l’éternel, Murielle s’est chargée de celle-ci, quant à moi j’ai pris sous mon aile la réalisation du cake moutarde/comté. Il sert d'ailleurs en ce moment au concours organisé par 750g sur le thème "Tronche de cake". Je dois enfin avouer que Murielle me fut d’un secours inestimable au moment de réduire la tapenade en purée, évitant que le mixer ne rende l'âme eu égard à ma patience légendaire … . Tout était très bon, simple, sans chichis, mais tellement appréciable au soleil couchant en compagnie de Moustique, notre renardeau printanier !

Cake moutarde/comté

· 2 gros œufs

· 1 sachet de levure chimique

· 1 yogourt brassé nature 

· 3 de farine blanche tamisée ou fluide

· 1 de moutarde

· ½ de beurre fondu

· 1 pincée de poivre blanc du moulin

· 1 pincée de noix de muscade

· 150 g de fromage de Comté® râpé

Dans une jatte, mélangez les ingrédients un à un, dans l’ordre de la liste ci-dessus. Disposez un ingrédient, fouettez bien et procédez ainsi jusqu’à l’incorporation du Comté®. Prenez un moule à cake, beurrez-le et versez-y l’appareil obtenu, faites cuire 25-30 minutes à four moyen (th. 6). Laissez refroidir et découpez de fines tranches au moment de servir.

Publicité
Publicité