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La cuisine selon mon envie !

18 avril 2008

Salade d'oranges à la menthe

salade_menthe_orangeMalgré la jolie éclaircie qui a fait courir tout le petit monde urbain au Jardin Botanique de Tours mercredi après-midi, j'ai déjà vite oublié cet accent lumineux... et si les allées dudit parc n'ont jamais tant contenu de poussettes et landaus, j'ai passé quant à moi un moment chez le pédiatre pour soigner babychou. Alors je me console aujourd'hui avec un dessert ensoleillé qui unit deux saveurs et deux couleurs qui me tiennent particulièrement à coeur. La première donne une partie du nom de mon blog, la seconde avance pas à pas dans mes recettes l'été venant. C'est pourquoi je vous propose une salade ultra-simple à réaliser, assez vitaminée, à déguster le midi plus que le soir si vous ne voulez pas finir le repas en tournant autour de votre table  de cuisine en chantant à tue-tête (les voisins ne seront pas contents).

Salade d'oranges à la menthe, pour 4 personnes

  • 5 oranges à manger type Navel, Gamin

  • 20 feuilles de menthe fraîche lavée

  • 2 c.s. bombées de Mascobado

Epluchez les oranges, pelez-les à vif, découpez-les en lamelles fines. Récupérez leur jus, disposez dans un saladier de présentation. Ciselez les feuilles de menthe au-dessus du saladier, incorporez le sucre et mélangez bien soigneusement. Laissez reposer à température ambiante ou au frais pendant 1/2 heure afin que les fruits rendent du jus. Servez aussitôt.

Variante : on peut assaisonner cette salade de quelques cuillerées de sirop de Grenadine, mais alors sans ajouter de menthe ou vraiment très peu (5 feuilles).

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17 avril 2008

Blancs de volaille en curry

poulet_curryAutant de curry que de cuisinières, telle est la conclusion des voyageurs passés par l'Inde et, une fois de retour au bercail occidental, définitivement rompus aux exhalaisons épicées des mille et un plats forts servis dans ce vaste pays.

Je vous propose dans ce billet  un curry ou cari à ma façon, à ma sauce, devrais-je dire car, une fois n'est pas coutume, l'expression populaire contient une bonne dose de véracité. En effet, le curry désigne deux choses : le mélange d'épices utilisé pour ce plat et le mode de cuisson du plat lui-même, en l'occurence un plat mijoté. Tenez, pour info, le mélange d'épices utilisé ici ressemble de très près au Vadouvan, sans contenir toutefois deux des composants de la sainte-trinité ô combien bénéfique des alliacées, je veux bien entendu parler de l'oignon et de l'échalote.

S'il faut un peu de temps pour la préparation des ingrédients, la réalisation de ce curry est en revanche fort simple, et peut idéalement être réalisée la veille. Les sauces et accompagnements seront par contre établis le jour même.

Blancs de volaille en curry, pour 4 personnes 

  • 4 beaux blancs de poulet ou de dinde émincés

  • 2 bottes de petits oignons nouveaux ou 12 oignons sauciers épluchés et coupés en 4

  • 10 gousses d'ail épluchées, dégermées et écrasées

  • 50 cl de lait de coco

  • 1 citron jaune : zesté, pressé

  • 2 c.s. de cassonade ou de miel

  • 10 c.s. d'huile d'olive vierge extra

  • 10 grains de cardamome

  • 1 c.s. rase de cannelle en poudre

  • 2 c.s. rases de curry (mon mélange actuel est composé de 10 épices : coriandre, curcuma, piment rouge, moutarde, cumin, poivre, fenugrec, ail, sel, fenouil)

  • 1/4 de c.s. de girofle moulue ou 4 clous de girofle

  • 4 feuilles de laurier

  • 1 piment oiseau sec

  • 1 c.c. de gros sel

  • poivre blanc du Sichouan

Accompagnement :

  • Riz basmati (500 g)

  • yahourt à la grecque parfumé de menthe fraîche ciselée (laissez reposer au frais 1 heure)

  • quelques rondelles de bananes saupoudrées de noix de coco râpée

  • tout type de chutney

Faites revenir doucement les blancs de volaille dans un fond d'huile, dans une cocotte type Le Creuset®. Ajoutez ensuite l'ail, le laurier, la cardamome, la cannelle, le curry, le cumin, la girofle, faites rissoler le tout 2 minutes en mélangeant bien. Ajoutez le lait de coco, la moitié du jus de citron, le gros sel, le poivre du Sichouan, laissez mijoter à couvert environ 1 heure. Dans une autre casserole, faites confire les oignons : mettez les oignons, le sucre ou miel, l'huile restante, couvrez et laissez prendre 1/2 heure à feu très doux.

 

Au moment de servir, disposez sur le curry le zeste de citron, saupoudrez la coco râpée sur les bananes et arrosez-les de l'autre moitié du jus de citron. Servez le riz nature, le curry avec le yahourt, les bananes, un chutney de votre goût. Si vous devez le cuire la veille, faites réchauffer le jour-même 1/4 heure.    

16 avril 2008

Tarte au citron jaune et aux amandes

tarte_citron_amandesJ'ai toujours du citron jaune dans ma cuisine, je suis folle de cet agrume piquant, aux couleurs ensoleillées, au zeste malicieux et à l'odeur rafraîchissante. Et comme je ne suis pas du genre à l'oublier ni dans mon coeur ni dans mon palais, j'adore l'intégrer à ma cuisine, salée comme sucrée. En sorbet, ses notes acidulées accompagnent divinement les grands repas gargantuesques, notamment pour éviter toute fin gastrique malheureuse et triste, cf. La Grande Bouffe. Ceci dit, je ne souhaite pas vous infliger tant de mets alambiqués et cardiaquement dangereux, mais plutôt une idée de tarte dont l'appareil dépourvu de crème fraîche a ravi mon estomac. 

Les tartes, voilà bien une idée réjouissante pour moi, qui les adore de toutes sortes, aux fruits, bien sûr, mais encore aux légumes, au fromage, tatin... Bref, une petite icône gastronomique qu'il me tarde de renouveler une fois l'été venu. Si Mathilde avait apporté dimanche des cornes de gazelle et autres douceurs orientales, on a dû quand même avaler notre tarte en dessert après ces agapes de fin d'après-midi. Si, si, je vous assure, elle est légère et digeste, je dis : merci Monsieur Citron !

Tarte au citron jaune et aux amandes, pour un moule à tarte de 30 cm de diamètre = 8 parts

La pâte brisée :

  • 250 g de farine fluide

  • 125 g de beurre fin en morceaux très mou

  • 1 c.s. de sucre

  • sel (facultatif)

  • 6 cl d'eau froide

Versez la farine en pluie dans une jatte, ajoutez le beurre, le sucre et le sel, effritez. Versez maintenant l'eau, mélangez bien sans pétrir. Formez une boule de pâte, couvrez d'un linge et laissez reposer 1/2 heure à température ambiante. Etalez la pâte sur votre plan de travail avec un rouleau à pâtisserie ou la paume de la main, mettez-la dans votre moule. Piquez le fond de tarte à l'aide d'une fourchette, recouvrez de légumes secs, faites cuire à blanc 25-30 minutes th. 6 (180° C). Laissez tiédir.

L'appareil :

  • 5 citrons jaunes non traités
  • 5 gros oeufs
  • 250 g de sucre roux
  • 85 g de poudre d'amandes

Lavez les citrons à l'eau chaude, zestez-les tous puis pressez-les. Réservez les jus. Placez les zestes dans une petite casserole d'eau froide, portez à ébullition et passez immédiatement sous l'eau froide. Egouttez, placez de nouveau les zestes dans la casserole avec 2 c.s. d'eau froide, ajoutez 3 c.s. rases de sucre puis portez doucement à ébullition 5 minutes. Egouttez.

 

Dans une grande casserole, mélangez les oeufs, le sucre, les zestes et jus des citrons, la poudre d'amandes, battez bien au fouet. Faites cuire cet appareil 5 minutes à feu très doux et sans cesser de mélanger. Versez l'appareil sur le fond de tarte, faites encore cuire 5 minutes à four chaud (th. 7). Se sert tiède ou froid.

11 avril 2008

Hommage à la pomme de terre

Dans nos assiettes rompues à la mode printanière, les teintes verte et blanche en tête, n'oublions pas la pomme de terre ! Elle convient à toutes les modes : à l'eau, en gratin, chips, salardaises, noisettes, sautées, dauphines, robe des champs, purée, frites, röestis, paillasson, vapeur, bouillies ... qui peut prétendre ne pas s'être régalé du tubercule le plus consommé au monde ? Si, en Europe, elle ne serait rien -ou presque- sans Antoine-Augustin Parmentier, à qui nous devons le fameux hachis éponyme, le monde entier la vénère aujourd'hui. Et il a de bonnes raisons selon l'UNESCO qui a décrété 2008, Année internationale de la pomme de terre. Légume âgé de 8000 ans, la vieille dame reste encore très moderne et elle prend sans cesse du galon : c'est le plus protéiné des membres de la grande famille des racines et tubercules, et elle se prête à mille et une préparations culinaires. Un véritable monde en soi qui étoffe ce petit patrimoine gastronomique depuis l'époque du grand Alexandre Dumas père, qui lui apporta ses lettres de noblesse en mentionnant en 1865 pas moins de quinze recettes dans son Grand dictionnaire de cuisine. D'aucuns s'en réjouissent tant qu'ils ont créé un Musée de la Pomme de terre, d'autres encore peuvent apprécier moins la chair nutritive que l'alcool que l'on en tire.

Si 630 variétés apparaissent au XIXème siècle, le chiffre a été mutiplié par 11 aujourd'hui, ainsi les papilles de tous les palais et les porte-monnaie de tout poil ne sont pas en reste. Et chacune y va de sa spécificité, dont voici quelques exemples. Pour la vapeur, conviez la Belle de Fontenay, la BF15, la Charlotte, la Ratte, ou encore la Roseval. Si des frites vous tentent, choisissez davantage de la Bintje, Estima, ou bien Manon. Enfin, Manon, Charlotte, Ratte, BF15 et Belle de Fontenay aiment à se faire rissoler ou poêler.

Mais ces grosses patates ne sont pas de pôv'pommes, et elles ont tellement de ressources que je vous propose une recette de mon invention, à déguster sans modération ! Tout un programme !

Mini-gratinée épinards-pomme de terre Charlotte

pdt_pinardscomt_L'union du fromage et des pommes de terre n'est plus à vanter, tant l'indescriptible mariage des deux est renversant ! S'il m'arrive parfois,dans mes bons jours, de pratiquer des lasagnes d'un style végétarien aux notes d'épinards et de fromage de chèvre (il faudra que j'y revienne dans un autre billet pour livrer ladite recette), je me risque ici à un genre beaucoup plus "terroir", le mien en l'occurence, dans lequel le Comté® issu de la vache devance la très tourangelle biquette nommée Sainte-Maure-de-Touraine®. Néanmoins, on y revient.

Les proportions sont données à titre indicatif pour 2 personnes dans la constitution d'un plat complet ou pour le soir.

  • 4 pommes de terre type Charlotte

  • 4 gousses d'ail rose

  • 400 g d'épinards frais

  • 100 g de Comté® râpé

  • crème faîche épaisse

  • 1 pincée de noix de muscade

  • sel

  • poivre

  • huile d'olive

Epluchez les pommes de terre. Equeutez et lavez bien les feuilles des épinards, placez chaque légume dans un panier différent dans le cuit-vapeur, les pommes de terre à l'étage inférieur, faites cuire 20 minutes maximum. Les pommes de terre doivent être fermes mais cuites. Egouttez les épinards pendant 1 heure si possible afin qu'ils n'inondent pas votre plat allant au four. Epluchez et dégermez l'ail. Coupez les pommes de terre à la base, évidez les un peu, mettez une gousse d'ail dans chaque pomme de terre. Tapissez un plat à four avec les épinards, disposez dessus les pommes de terre farcies à l'ail, salez, poivrez, "muscadez", saupoudrez du Comté® râpé, versez une lichette de crème, selon votre goût et un brin d'huile d'olive sur l'ail.  Enfournez et laissez cuire 20 minutes à 180° C ou th. 7. Dégustez aussitôt.

9 avril 2008

Mes adresses gourmandes à Tours

Bonjour à toutes et à tous, je pense réellement n'avoir que peu de temps car mes billets se font rares en ce moment. Ce n'est pourtant pas la température caniculaire ni le temps printanier qui me conduisent tout schuss dehors toute la sainte journée, mais plutôt le semblant d'une organisation avec Bébé. J'ai appris à apprécier le frôlement du macadam pendant des heures, le bout du museau arrosé d'une bruine digne de la Bretagne. Ce qui ne m'empêche pas, bien au contraire, de ranger ma vareuse au placard et de flâner de plus belle à l'affût de bons et beaux plans. Ce billet pour vous exposer et vous conseiller quelques adresses, chez qui j'ai pu mettre en pratique mes repérages de ces dernières semaines. Ainsi, voici une poignée de lieux sûrs où vous pouvez vous rendre pour faire vos courses, déguster un chocolat, ou juste prendre un thé dans cette belle ville de Tours, en CENTRE VILLE :

LES MARCHES EXTERIEURS

-place Gaston Pailhou : le mercredi matin et le samedi matin

-place François Rabelais : le dimanche matin

LES BOULANGERIES

-Gaëtan Paris (M.O.F.), place du Grand Marché : du très bon pain, dont au sommet l'incontournable baguette "La Parisse"® 

-Hardouin, 39, place du Grand Marché + un emplacement au coeur du grand marché des Halles : voilà bien une institution tourangelle en matière de gourmandises, aussi irréprochable pour sa viennoiserie que pour sa biscuiterie, particulièrement : le Tigré® et le Tourangeau aux Cerises®. Hardouin nous propose aussi quotidiennement une kyrielle de pains agrémentés de toutes les céréales et pépites possibles et imaginables. A découvrir absolument pour tout.

-Le Richelais, place Gaston Pailhou (le mercredi matin et le samedi matin, face au grand marché des Halles/le dimanche matin : place François Rabelais) : il propose des pains biologiques, au tarif de celui-ci, dont un excellent pain Kamut®

-Godineau : place François Rabelais (le dimanche matin)

LES PÂTISSERIES : on prend les mêmes et on recommence ? Pas tout à fait...

-Gaëtan Paris (M.O.F.), place du Grand Marché : on y va pour ses pâtisseries traditionnelles (Religieuse, Eclair à la vanille, Africain).

-Dause, 59, Place du Grand Marché et 19B Avenue de Grammont : des pâtisseries de bonne tenue à prix très raisonnables. Et des biscuits géniaux, comme à la maison mais déjà faits (hi, hi, parfois y'a d'la fainéantise dans l'air, surtout que la terrasse de mon coeur est à 25 mètres de Dause) dont le Saint-Martin -tout aux noisettes-, patron de la ville depuis le XIème siècle, celui qui partagea sa pelisse avec les nécessiteux. Canon, canon, et l'accueil ne dépareille pas.

-La Chocolatière, C. Ménard, 2-4 rue de la Scellerie : top pâtisserie et le plus, une création à prix tout doux chaque week-end... je me permet de dire : what else ?

LES CHOCOLATERIES

-Dause, 59, Place du Grand Marché et 19B Avenue de Grammont.

-La Chocolatière, C. Ménard, 2-4 rue de la Scellerie : la référence en matière de cacao.

Mais bon, Tours n'est-ce pas un peu loin de la Capitale ? Comme le disait Lisanka à propos de Versailles la Royale, eh bien Tours n'est pas un lieu de rendez-vous vraiment central, malgré son emplacement dans la région Centre, et que ladite cité peut se targuer de pas mal d'atouts : elle se tient à 1H05 de Paris en T.G.V. (pour Gare Montparnasse, importante remarque), à 2 heures de Nantes et à un rien de tous les châteaux de la Loire. Ce qui réjouit le touriste qui sommeille en chacun de nous quand on atteint la belle saison : pique-nique (pic-nic aussi) dans les parcs, visite de potagers, hors des week-end et des vacances à partir du mois de mai, sinon gare à l'affluence... nippone, américaine, et autres.

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4 avril 2008

Salade de dattes sèches et oignons nouveaux

salade_dattes_oignon

Une petite oignon-folie ne soufflerait-elle pas dans l'air de la Touraine ? Je ne sais si mes compatriotes régionaux sont atteints par la même lubie que moi, mais je sais au moins que j'achète des oignons de Touraine. Même si la "Capitale de l'oignon" se situe tout à fait à l'opposé (Auxonne), les étals des marchés Tourangeaux que je parcours parfois plusieurs fois  par semaine, des Halles à Rabelais, me disent qu'il y a de la concurrence ! En ce moment d'inter-saison où l'on ne sait plus à quel saint se vouer, je les apprécie beaucoup car je trouve que, le soir notamment, ils permettent d'élaborer aisément des salades et ainsi de varier des soupes. De plus, ils sont un atout santé important. Les dattes sèches, elles, apportent un doux parfum d'Orient bien sûr, mais non contentes de nous dépayser vers des contrées exotiques, elles offrent des caractéristiques intéressantes. En outre, leur formidable apport diététique contrecarre un peu les caprices météorologiques de ces derniers jours. En bref, un peu d'exotisme et de terroir composent cette assiette conçue comme une entrée aux saveurs douces et délicates, qui peut précéder à merveille un plat à base d'agneau, de mouton ou de poulet.

Salade de dattes sèches et oignons nouveaux pour 2 personnes :

  • 10 dattes sèches

  • 1 oignon nouveau

  • 1 c.s. de miel (type miel de Printemps, de couleur blanche au goût très doux)

  • 2 c.s. d'huile de noix

  • 1 c.s. de vinaigre de Xérès

  • 1 c.s. rase de graines de sésame blond (se trouve par exemple dans les épiceries Asiatiques)

  • 4 cerneaux de noix (facultatif)

Coupez les dattes en 2 dans le sens de la longueur, dénoyautez-les, séparez-en 2. Epluchez et émincez  l'oignon, sans utiliser le vert, uniquement le bulbe bien blanc. Disposez ces 2 ingrédients dans un saladier, décorez des noix. Confectionnez une sauce dans un petit  récipient, versez-la sur votre salade, réservez une demi-heure. Saupoudrez des graines de sésame. Servez sans attendre.

Le plus : pour rendre cette entrée plus complète, accompagnez-la de tranches de fromage de chèvre ultra-frais, dont la texture extrêmement fondante ne viendra pas heurter les autres ingrédients. Une tranche de pain aux noix ou du pain aux amandes et noisettes complètera également très harmonieusement cette assiette.

3 avril 2008

Salade d'orange et d'oignon rouge

salade_orange_oignon_rougeUn peu de couleurs dans l'atmosphère c'est bien : on nous annonce des tendances vestimentaires très pop, aux couleurs très acidulées qui vont durer tout le printemps et tout l'été. Mais dans nos assiettes, aussi, il faut que ça en jette ! Des légumes verts, des fruits fous, youpi, mais avec deux ingrédients basiques et économiques, on parvient même à faire quelque chose de chouette ! Une bonne façon de se gorger de vitamines C pas seulement au petit-déjeuner !

Pour ma soeur et moi, cette recette est un poncif qui remonte à une époque où moi aussi, je ressemblais à un bonbon acidulé -celles et ceux qui me connaissent bien rétorqueront que, malgré les années, je n'ai pas tellement changée-, accrochée à un temps presque béni où pendant nos jobs d'été nous nous requinquions à la force de la fourchette. Jamais lasses d'arpenter les rayons de l'épicerie en quête d'un ingrédient incroyable ou d'un nouveau facing (surtout du côté des biscuits...), une fois la corvée achevée, notre montagne de recettes récoltées tous azimuts nous accueillait, les bras pleins de victuailles et les papilles en haleine. Pour notre plus grande joie, l'étagère de la cuisine familiale regorge de fiches-recettes (une belle invention devenue une véritable institution) recueillies dans les magazines et d'autres volumes très usités, comme ceux de la bonne Ginette Mathiot. Tous à leur manière nous dévoilaient leurs trésors et nous étions intarissables quant à l'élaboration -hypothétique ou réelle- de menus. En pleine chaleur ou pour se donner un p'tit coup de fouet, cette salade au look très flashy requinque bien. 

Salade d'orange et d'oignon rouge pour 4 personnes

  • 3 belles oranges à croquer (Navel)

  • 2 oignons rouges

  • 1 c.c. de miel de Forêt

  • 2 c.s. d'huile d'olive

  • 10 ml de vinaigre balsamique à faire réduire

  • 1 tour de poivre blanc du moulin

  • sel (facultatif car le vinaigre accomplira ce rôle)

Epluchez et pelez à vif les oranges, taillez-les en rondelles, mettez-les dans un saladier. Récupérez leur jus. Epluchez et émincez les oignons rouges. Joignez-les aux oranges. Faites réduire le vinaigre balsamique : dans une toute petite casserole, démarrez à feu très doux, lorsque l'ébullition commence, laissez encore réduire 3 minutes, toujours à feu très doux (il sera préférable d'aérer la pièce car l'odeur du vinaigre est persistante et peut incommoder certains). Laissez refroidir ; dans un bol, préparez une vinaigrette avec le vinaigre, l'huile, le jus des oranges, le miel, le poivre et le sel éventuellement. Versez sur votre salade, laissez rendre le jus un quart d'heure à température ambiante ou au frais s'il fait très chaud. Présentez, mélangez, servez.

2 avril 2008

Cupcakes à l'eau de rose

cup_cake_eau_de_roseUn bien joli nom pour un bien joli amuse-bouche sucré, qui désigne autant le nom du moule de petites dimensions nécessaire à sa cuisson que, selon moi, l'importance de lui adjoindre a cup of tea or anything else to drink. Connaissez-vous les cupcakes ou gâteaux miniatures made in England ? Cette variété de finger-food m'évoquent tout autant l'univers édulcoré d' Alice au Pays des Merveilles que les indétrônables chapeaux pastels de la Queen Mother ! Ne nous y trompons pas toutefois, ces finger-food ne sont l'apanage ni des jeunes gens en culottes courtes ni des vieilles dames qu'on devine adorant déguster toutes sortes de sucreries que la Création peut inventer ! Avec leur nom poétique, ces  mignardises font actuellement  fureur dans les buffets et les rayons des pâtisseries outre-Manche et ne comptent plus leurs adorateurs outre-Atlantique. Et ... qui ne vont pas tarder à intégrer définitivement mon livre de recettes. En effet, ils présentent l'intérêt majeur de se prêter à toutes les variations gustatives sucrées possibles -ou presque. Leur recette de base surprend par sa simplicité, et plus encore, à la sortie du four, par sa consistance, qui relève à la fois du simple gâteau (type au yahourt) et de la crêpe, un peu mousseux, très appétant et ô combien léger ! En plus, on peut s'amuser avec le décor, toutes sortes de colorants, pastilles sucrées et touches persos. Je n'ai pas encore arpenté ce versant-là, mais dorénavant j'ai ma p'tite idée là-dessus, et croyez-moi, vous allez en entendre parler dans ces pages ! J'ai véritablement fait une découverte car :

- leur réalisation est déconcertante de simplicité

- leur dégustation ne souffre pas le manque de couvert (comme le nom l'indique !)

- leur conservation doit être aisément faisable dans une boîte hermétique pendant 3, 4 jours... à condition qu'il en reste.

Le problème, vous l'aurez compris, c'est qu'honnêtement, le cupcake se mange sans faim, surtout si on en multiplie les parfums pour mieux les goûter et les apprécier. Je vais commencer par vous livrer une variante à ma façon, en attendant les autres, qui, je l'espère, suivront nombreuses.

Cupcakes à l'eau de rose, pour 20 pièces :

  • 125 g de farine

  • 125 g de sucre

  • 125 g de beurre fondu

  • 2 gros oeufs

  • 1 pincée de sel

  • 2 c.c. rases de levure chimique

  • 7 c.s. de lait tiède

  • 3 c.s. d'eau de rose

  • sucre glace

  • eau

Battez le beurre, le sel, la farine, la levure, le sucre, ajoutez les 2 oeufs, mélangez encore très bien avec une cuillère en bois. Versez l'eau de rose, mélangez encore. Puis, allongez avec le lait jusqu'à l'obtention d'une pâte en ruban, assez lisse. Vous obtiendrez alors 1/2 litre d'appareil avec lequel vous pouvez réaliser 20 cupcakes. Selon la matière de vos moules, beurrez-les ou non. Remplissez-les aux deux-tiers de l'appareil, faites cuire à four chaud (th. 7, 180° C) pendant 15 minutes, ressortez, laissez refroidir, démoulez. Préparez un glaçage avec le sucre glace et un peu d'eau tiède, mélangez et lissez le dessus des cupcakes. Tout est permis pour la déco : vermicelles multicolores, jus de betterave à al place de l'eau pour donner la coloration rose, fleurs en sucre... Bon appétit !

1 avril 2008

Flan ricotta-courgette, sablés aux noisettes

vel_ricc_courgette_sabl__noisettePas de Poisson d'Avril aujourd'hui dans mes fourneaux, ni de canular qui puisse truffer (ni au propre, ni au figuré) mon billet, mais bonne fête quand même aux petits farceurs, et longue vie aux poissons de toutes écailles ! Si ce nouveau mois ne nous permet pas de nous découvrir beaucoup, et je le confirme malgré moi au vu du ciel, il me faut alors m'en remettre aux divines madeleines printanières ou estivales qui seules me permettent de tenir bon jusqu'aux premiers beaux jours ! La courgette est de celles-ci, puisque sous sa peau d'un vert luxuriant, sa chair vert d'eau à la consistance malléable à souhait me surprend toujours. Hier, j'ai tenté une idée qui me trottait dans la tête et me titillait les papilles depuis quelques calendes. Ce qui fournira une entrée pour le midi (à suivre d'un poisson en papillotte, tiens, on y revient !), ou une assiette-repas pour le dîner. C'est hyper simple et il vous faut un cuit-vapeur. Voici comment procéder pour 2 personnes :

Flan ricotta-courgette, sablés aux noisettes

Pour le flan :

  • 1 belle courgette lavée, épluchée, coupée en rondelles épaisses

  • 2 feuilles de laurier pour leur cuisson

  • 125 g de ricotta

  • 1/2 oeuf battu

  • huile d'olive

  • sel de céleri

  • poivre blanc du moulin

  • salade Trévise

Faites cuire à la vapeur la courgette + le laurier, pendant 10 minutes. Mixez avec la ricotta, le thym, le 1/2 oeuf, salez, poivrez, ajoutez une goutte d'huile d'olive. Divisez l'appareil de sorte à remplir 2 ramequins, recouvrez-les d'un film alimentaire ou de papier sulfurisé, faites cuire dans le panier du cuit-vapeur durant 12 minutes. Servez bien chaud accompagné de salade de Trévise et des sablés aux noisettes. 

Pour 4 sablés aux noisettes :

  • 80 g de farine fluide
  • 30 g de beurre mou coupé en petits morceaux
  • 1/2 oeuf battu
  • sel
  • 30 g de noisettes moulues + quelques unes pour la décoration
  • 1c.c. rase de thym

Préparez une pâte sablée : dans une jatte, mettez le 1/2 oeuf, battez à la fourchette, ajoutez une pincée de sel, le thym, versez la poudre de noisette, mélangez bien, versez la farine en pluie. Mélangez grossièrement avec une cuillère en bois, incorporez le beurre mou, effritez du bout des doigts pour obenir une consistance de pâte sablée traditionnelle. Formez 4 petits sablés que vous ferez cuire 15 minutes à four chaud (th. 7, 180° C). Laissez tiédir, servez avec les flans ricotta-courgette.

28 mars 2008

Far aux pruneaux plus léger !

En quête éperdue des proportions idéales du Far aux pruneaux, j'ai redonné dans le dessert breton hier afin d'exaucer mes voeux, et j'y suis parvenue, dixit un habitué des pâtisseries belle-isloises. Ouf ! La recette que je proposais avant convient également plutôt pour ceux qui ont des estomacs bien accrochés car elle est plus riche en crème. Ce qui ne nuit pas, non, non, mais peut effrayer certains ou certaines, ce que je conçois tout à fait. 

far_l_ger

Far aux pruneaux plus léger ! Pour 4 personnes :

  • 65 g de beurre fondu
  • 18 pruneaux secs réhydratés dans du thé noir ou vert
  • 1 c.c. de rhum ambré
  • 3 gros oeufs extra-frais
  • 1/20 de litre de crème fraîche épaisse
  • 1/4 de litre de lait demi-écrémé
  • 75 g de sucre à pâtisser
  • 50 g de farine
  • 1 pincée de sel

Dans une jatte, battez bien les oeufs au fouet. Ajoutez le sucre, le sel, battez encore. Versez le beurre, le lait, battez toujours. Versez la farine, la crème, le rhum, mêlez bien. Disposez les pruneaux dans un plat à bords hauts. Versez-y l'appareil que vous ferez cuire à four moyen (th.7, 180° C) pendant 45 minutes. Le far doit être juste doré. Dégustez tiède ou froid.

Nota bene : cette recette ne se revendique pas comme typiquement bretonne, simplement telle que j'envisage le Far, et j'ai pris modèle sur les préceptes d'Olivier Roellinger qui, lui, additionne son appareil de crème fraîche.

Far con ciruelas ligero

Puedo presentar una receta mas ligera del tradicional Far bretón. Mi versión se inspira de una otra. Ingredientes para cuatro personas :

  • 18 ciruelas pasas secas prehidratadas en un medió litro de té (té negro o verde)

  • 3 huevos

  • 250 ml de leche

  • 50 ml de crema espesa

  • 50 gramos de harina

  • 65 gramos de mantequilla degradada

  • 75 gramos de azucare de cana

  • sal

Poner los huevos enteros en un receptáculo y los mezcla enteros veloz para obtener una suerte de omelet. Añadir el azucare, mezclar mas, después poner el leche, la crema, sin cesar de batir. Ahora, añadir la harina, bate de nuevo. Por fin, añadir la mantequilla, bate todavía mas afín de hacer un tipo de cinta. Disponer les ciruelas al fundo de un molde con bordes altos, derramar el aparato. El far debe cocer 45 minutas en un horno caliente (180 grados Celsius). Se puede saborear como quiere : caldo, tibio o frío. ¡ Buen apetito !

26 mars 2008

Soufflé à la ricotta et à la courgette

Pour apaiser un petit creux, quoi de plus gonflé qu'un soufflé ? Lasse de voir mon petit pot de ricotta dans l'étagère du réfrigérateur immobile et inentamé, j'ai pris le taureau par les cornes : vite, une recette ! Je voulais l'associer à de la courgette et à de la semoule afin d'accéder au final à un plat complet et nourrissant pour le soir. C'est grâce à Isa que nous avons pu nous sustanter hier soir, enfin pas uniquement, n'allez tout de même pas vous imaginer que je me serais laissée mourir de faim devant mon assiette vide. Un peu de tenue, voyons. Avec quelques ingrédients basiques, une petite demi-heure davnt vous, le tour est joué. Le panier et la marche à suivre pour 2/3 personnes sont les suivants :

Soufflé à la ricotta et à la courgette

  • 250 g de courgettes

  • 25 g de semoule de blé fine

  • 125 g de ricotta

  • 2 jaunes d'oeuf

  • 3 blancs d'oeuf

  • 1 pincée de basilic

  • 1 pincée de ciboulette

  • 1 pincée de noix de muscade râpée

  • 1 pincée de poivre blanc

  • 1 pincée de sel de céleri

  • 1 c.s. de pignons de pin

Préparez la purée de courgettes : pelez et coupez des tronçons grossiers de courgette, faites cuire vapeur 15 minutes. Mixez. Dans un saladier, mélangez la courgette à la ricotta, aux jaunes d'oeuf, fouettez bien. Ajoutez la semoule et les herbes, mélangez à nouveau. Réservez au frais 1/2 heure. Montez les blancs en neige très fermes. Salez et poivrez l'appareil, mêlez aux blancs très délicatement, en les soulevant avec une spatule. Chemisez un moule à bords hauts ou beurrez-le. Préchauffez le four th. 7 (180° C), faites cuire 40 minutes ou 25 minutes si vous utilisez des moules individuels. Et comme pour tout bon soufflé, respectez ce commandement : jamais la porte de four tu n'ouvriras ! Servez aussitôt, accompagné de mesclun, ou ce fut mon cas, de champignons de Paris frais revenus dans de l'huile d'olive additionnée de sel et de poivre. Parsemez de pignons.

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24 mars 2008

Risotto rouge

risotto_assietteJe vous confessais récemment mon nouveau penchant tant occulaire que gustatif pour le riz noir et il a bénéficié, le veinard, d'un traitement risottesque largement inspiré de la bible de la cuisine traditionnelle des mamas italiennes, La Cuillère D'argent. Comme à l'accoutumé, faute de place, ma cuisine n'est ni une épicerie ni un supermarché ambulants. Par conséquent, je n'ai pas suivi à la lettre les recettes prodiguées et lui ai adapté mes possibilités en termes de réserve d'épicerie. Par contre, les indications figurant au verso des paquets se révèlent, selon moi, très souvent riches d'inspiration. C'est ainsi que j'y apprend que le riz noir se prête bien à la confection de certains risotti. Du coup, ni une, ni deux, je pars à l'aventure du Risotto rouge, le bien nommé, dans la mesure où la libération des pigments du riz colore les autres ingrédients en rouge violacé, un peu cramoisi, si vous voulez. Et puis, la Touraine regorge de :

-grottes, certaines sont pétrifiantes, paraît-t-il !

-habitats troglodytiques, les "troglos" comme on dit ici, parmi lesquels des caves règnent en maîtresses

-et autres champignonnières, si bien qu'il suffit de se baisser (sur les étals des marchés pour l'instant) pour ramasser les p'tits champignons. De cette façon, j'ai confectionné, avec une aide culinaire très précieuse, pour 4 personnes un très bon

Risotto rouge aux champignons de Paris

  • 1,5 l de bouillon de légumes (2 pommes de terre, 2 beaux oignons, 1 gousse d'ail, gros sel, poivre, 2 carottes, 1 tomate, 1 petite branche de céleri, 1 feuille de laurier, 1 tige de persil plat, 1 tige de basilic, 1 clou de girofle, eau)

  • 500 g de riz noir

  • 20 cl de vin blanc sec

  • 4 c.c. d'huile d'olive vierge extra

  • 1 gousse d'ail

  • 1 petit oignon

  • 300 g de champignons de Paris frais

  • 1 c.c. rase de romarin

  • sel de céleri

Pour le bouillon, épluchez tout ce qui est épluchable, lavez, coupez grossièrement. Mettez tous les ingrédients du bouillon dans une casserole et versez-y 1,5 litre d'eau, portez à ébullition et laissez cuire 20 minutes. Passez le bouillon, "pressez" les légumes pour bien en sortir tout le jus, réservez le liquide, et laissez-le refroidir.

Epluchez et rincez bien les champignons de Paris, coupez-les en lamelles. Dans une sauteuse, faites d'abord chauffer l'huile d'olive et faites rissoler l'oignon et l'ail émincés, ajoutez le riz. Brassez bien, il doit devenir translucide. Mouillez avec le vin blanc sec. Incorporez les champignons, le romarin. Ajoutez le bouillon au fur et à mesure de la cuisson tout en mélangeant très souvent. Si le riz cuit sans couvercle, il cuira un certain temps, doucement, pendant 30 à 40 minutes. S'il cuit à couvert, il cuira moins longtemps, mais vous devrez malgré tout le mélanger également souvent. Le risotto est "pris" lorsque le riz est cuit, bien sûr, et qu'il attache légèrement au fond. Servez à l'assiette avec du parmesan râpé, rectifiez l'assaisonnement si besoin.

Le plus : accompagnez de quelques feuilles de mesclun ou de roquette + vinaigre balsamique + huile d'olive + germe de blé.

23 mars 2008

Souris d'agneau façon gigot de sept heures

souris_agneau_assiette_2_p_ques_2008Pour bien fêter Pâques, il ne faut pas se trouver fort dépourvu, et pour éviter toute inconvenance d'agenda gastronomique, j'ai bien sûr pris mes précautions dès jeudi. Mon boucher m'a vivement remercié d'avoir réservé, moi aussi d'ailleurs, car il m'a fourni une excellente marchandise et une recette magnifique. J'avais mon idée, car depuis que j'ai lu le Livre de Cuisine d'Alice Toklas, outre les appellations des mets, les préparations laissent présager un régal final absolu. C'est ainsi que la description simplissime du Gigot de Sept Heures fournie dans le bien-nommé chapitre des "Trésors" a connu une légère variation puisque nous n'étions que 3 personnes pour le repas Pascal. Du coup, en lieu et place du Gigot, nous avons dégusté des Souris d'agneau cuites comme le Gigot de Sept Heures, qui se sont révélées un délice. Chacun a pu se pourlécher de deux belles souris, tellement tendres que leur os restait dans le plat, sans passer par nos assiettes. Quelle délicatesse !

Souris d'agneau façon gigot de sept heures, pour 3 personnes

  • 6 belles souris d'agneau ou 9 plus modestes (la totalité pèse 2,2 kg)

  • 2 gros oignons émincés

  • 1 tête d'ail rose (soit vous le laissez en chemise/soit vous le pelez, séparez les gousses, et les dégermez)

  • 4 feuilles de laurier

  • romarin

  • thym

  • 1 clou de girofle (facultatif)

  • 1 c.s. gros sel

  • poivre blanc du Sichuan

  • 1 verre de vin blanc sec (genre Muscadet Sèvre et Maine)

  • 3 verres d'eau

  • huile d'olive

  • beurre

Tout d'abord, faites rissoler les souris à feu très vif dans du beurre en en dorant bien toutes les faces. Si nécessaire, ne mettez pas toutes les souris à la fois. Puis, disposez-les dans un plat allant au four, saupoudrez avec le sel, le poivre, mouillez avec le bouillon vin + eau, incorporez les autres ingrédients. Couvrez bien d'un papier aluminium, laissez mijoter au four (ce terme prend ici tout son sens, et même plus !) pendant sept heures. Toute la cuisson se fait à feu très très doux, à 100° C, et n'essayez pas de saisir la viande, cela ne servirait à rien. Servez dans le plat de cuisson. Pour accompagner, prenez des fèves fraîches et comptez alors un kilogramme de fèves fraîches avec leurs cosses pour 3 personnes, elles cuisent 15 minutes à l'eau bouillante. Egouttez-les bien. Vous pouvez toutefois compléter par une poignée d'haricots rouges, qui équilibreront parfaitement la petite amertume de certaines fèves lorsque, comme ici, elles sont fraîches.

N.B. : vous pouvez également réaliser ce plat de fêtes dans un plat muni d'un couvercle allant au four, de type plat à baeckeoffe ou du matériel de cuisson Le Creuset®.

Plus : personnellement, je n'ai pas du tout arrosé la viande de son jus de cuisson pendant ce long moment passé au four et ni sa consistance ni son goût n'en n'ont été affectés. Et j'ai été obligée de cuire l'agneau en 2 fois, 2 heures la veille, 5 heures le jour-même sans que rien n'y paraisse.

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21 mars 2008

Papillote de Rascasse et Igname

L'igname provient d'Afrique, je crois que l'on apprend cette donnée très tôt dans les collèges de France et de Navarre, car il fait partie du peloton de tête des tubercules et céréales nourrissant le continent noir. Pourtant, celui que j'ai cuisiné aujourd'hui est cultivé en Sologne, pays des étangs et des chasseurs, qui paraît-il se dévoile petit à petit derrière les rideaux de brume auroraux. Tout un programme ! Pour l'accompagner (enfin, plutôt l'inverse) j'ai choisi du filet de rascasse, je vous rassure : absolument pas pêchée dans un marais solognot. L'ensemble a été réalisé avec une simplicité déconcertante depuis que j'ai intégré l'importance fondamentale pour le poisson qui n'est ni sushi ni sashimi : ne pas rater la cuisson !  et de l'appliquer sans attendre.

Papillote de Rascasse et Igname. Pour 4 personnes :

  • 1 kg de rascasse en filets

  • 1 bel igname

  • huile d'olive

  • 10 g de beurre

  • sel de céleri

  • papier aluminium ou papillotes exprès en matière synthétique

Préparez l'igname : pelez-le, attention car sa très forte teneur en amidon le rend très visqueux, vous serez sans doute amenés à le rincer. Coupez-le en lamelles épaisses d'environ 0.5 cm. Faites cuire vapeur 15 minutes maximum, puis poêlez au beurre avec une pincée de sel de céleri. L'igname dorera tandis que le poisson cuira.

 

Puis, préparez les papillotes de rascasse : faites 4 morceaux dans les filets, disposez dans l'aluminium, salez, mettez l'huile d'olive, refermez, faites cuire 20 minutes, un peu plus si les filets sont épais. Cela convient bien à la rascasse, poisson délicat et très tendre.

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20 mars 2008

Salade hivernale aux haricots lingot

haricots_lingot_lard_platharicots_lingot_lard_assietteVoila que le printemps pointe le bout de son nez, demain, c'est sûr, officiellement les oiseaux chanteront plus fort et plus gaiement qu'aujourd'hui, on pourra ressortir nos jupes fleuries, et l'air, forcément, sera plus clément. Non mais, en plus Pâques a lieu ce week-end déjà ? Je crois que l'on frôle l'hystérie. En tous cas, je n'en perd pas mon latin culinaire puisque j'ai trouvé mon Menu de Pâques, et les ingrédients qui vont avec ont déjà fait l'objet d'une réservation chez certains commerçants, étant donné la popularité du jour du Chocolat...

On aura donc pour se mettre sous la dent : des asperges vertes et crevettes, non pas un gigot de sept heures mais des souris d'agneau cuites selon le même principe, et un cheesecake au citron dont j'ai trouvé la recette dans le dernier n° de ELLE à Table. What else...

Même si la Journée du Macaron se confond avec celle de la Francophonie, et, pour terminer par le moins réjouissant, le jour international de l'Eau sur la Planète, je n'en garde pas moins les pieds sur Terre et mon estomac bien accroché, alors pour éviter qu'il ne descende dans mes talons, je vous propose ce jour une bonne petite Salade hivernale aux haricots lingot.

Pour 4 personnes en guise de plat principal :

  • 1/2 litre de haricots lingot secs (à rincer et laisser tremper 12h)

  • 1 oignon piqué de 3 clous de Girofle

  • gros sel

  • 2 feuilles de laurier

  • 2 morceaux de lard fumé d'1 cm d'épaisseur

  • 1 bel oignon très doux ou 2 petits oignons nouveaux

  • 1 grosse échalote

  • quelques brins de persil frisé

  • quelques feuilles de céleri branche

  • 1 belle tomate (pochée 1 minute et épluchée)

  • 1 poignée de pignons de pin

  • huile d'olive

  • vinaigre de framboise

  • vinaigre balsamique

  • poivre du Sichuan

  • sel de Guérande ou fleur de sel

Faire cuire les haricots avec l'oignon giroflé, le laurier, le gros sel à la cocotte-minute durant 30 minutes. Rincer et réservez dans le plat de service à température ambiante.

Faites rissoler l'échalote et les feuilles de céleri dans un peu d'huile d'olive à couvert, salez. Faites rissoler à part les allumettes de lard, poivrez-les. Versez ces deux mélanges sur les haricots, mélangez bien, ça rendra un peu de jus, les haricots boiront tout de toutes façons. Préparez le reste de l'accomodement : émincez le ou les oignons, la tomate, émiettez le persil, et ajoutez tout aux haricots. Mélangez bien de nouveau. Ajoutez les vinaigres, l'huile, les pignons, un peu de sel, rectifiez l'assaisonnement si nécessaire. Servez et dégustez à température ambiante. 

20 mars 2008

Pour la beauté du geste...

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19 mars 2008

Soupe de Potiron aux carottes

Ca y est, je la tiens, la recette de soupe lightissime, et ce n'est sans doute pas un hasard qu'elle me soit parvenue après l'acquisition du guide de l'Agar-agar dans lequel l'auteur Claire Chapoutot, alias Clea cuisine, y dévoile les canons du flan à base d'agar-agar. Hormis les millilitrages et autre grammage, j'y ai perçu une véritable aide culinaire, que dis-je un totem gastronomique. J'ai essayé tout de suite, je vous dévoile le pot-aux-roses (au feu ?) de ma découverte : pour faire cuire certains légumes, en lieu et place de l'eau de cuisson additionnée de bouillon dégraissé ou autre bouquet garni (si, ce dernier est tout à fait acceptable) faites-les cuire dans un jus de légumes. Exemple :

Soupe de potiron aux carottes

Déjà ce qui est appréciable, c'est que l'on connaît la couleur finale à moins de passer par une étape carbonisante : l'orange, ce qui donne faim, et la pêche. Les ingrédients les voici, les voila, ils correspondent à un cheveu près à ceux de la Douce de potiron nommée et décrite plus haut :

  • -800 g de potiron

  • -1/2 l de jus de carottes (acheté en pack, hop ! facile. Ou home made à la centrifugeuse, I did it)

  • -1/4 de c.c. de noix de muscade moulue

  • -1 tour de moulin à poivre (Sichuan)

  • -1 c.c. rase de gros sel marin

  • Dans une grande casserole, mettez le potiron coupé en cubes fins, puis ajoutez tous les autres ingrédients. Versez le jus de carottes environ aux 2/3 de la hauteur que le potiron occupe dans la casserole, mais pas davantage car il rend beaucoup d’eau. Couvrez, portez à ébullition, dès l’ébullition découvrez, faites cuire 10 minutes. Mixez pour obtenir un mélange très onctueux, rectifiez l’assaisonnement si nécessaire, servez immédiatement. Mais si, allez-y, nous sommes dans la dernière ligne droite du potiron. Je sais que le grand bal des légumes ne fait que s'ouvrir avec le printemps, mais on est addicts ou on ne l'est pas, non ?

    Sopa de calabaza y zanahorias

    En este momento, diversos libros en Francés subrayan una tendencia culinaria que consiste en utilizar no solo los juicios de frutos, pero también de legumbres. En general, los legumbres son mas y mas utilizados, para postres también. Así, propongo una sopa muy ligera, casi dietética, que conviene a todos para empezar una comida.

    Ingredientes para cuatro personas :

    • 800 g

      de calabaza extra

    • ½ litro de juicio de zanahorias (se puede comprarlo o hacerlo con una centrifugadora)

    • ½ de cuchara de grueso sal 

    • ¼ de cuchara de polvo de moscada

    • ¼ de cuchara de pimienta blanca (del Sichuan)

    Cortar la calabaza en pequeños cubos, pelarla con un cuchillo. Poner el legumbre y todos los otros ingredientes en una cacerola, después el juicio de zanahorias. Mantener la cocción durante 15 minutos sin tapar. Mezclar con una batidora, servir caliente sin esperar.

    19 mars 2008

    Riz noir, maquereaux au poivre

    Diapositive1Vous connaissez le riz noir ? Non, il ne s'agit pas du riz complet, ni du riz de Camargue, ni d'un avatar des pâtes à l'encre de seiche, mais bien d'un riz de couleur noire avant et après la cuisson. Ce coloris pour le moins déroutant considérant l'ingrédient qu'il habille, ne l'est pas moins en bouche et je confesse que mon palais parfois intransigeant avec la céréale pourtant la plus consommée au monde s'est fait un nouvel ami. Ramené du supermarché (ben oui, on n'est pas sectaires) par mon cher et tendre, il a tout de suite fait l'admiration des pupilles en présence... mais pas de toutes les papilles de celles-ci, malheureusement.

    Pour la petite histoire, le riz noir provient des régions méridionales de la Chine, où les Empereurs n'appréciaient pas seulement ses propriétés nutritives (fibres, phosphores, minéraux) sinon aphrodisiaques. Mais aujourd'hui on le cultive près d'ici, chez nos voisins Italiens, dans la Plaine du Pô précisément. La pigmentation particulière de son enveloppe donne à ce riz sa teinte sombre, car l'intérieur reste blanc. Ses arômes font là encore la différence : en bouche, de précieuses saveurs boisées et rôties dominent. Au niveau culinaire, le riz noir dit riz vénéré ou riz interdit selon le contexte, se consomme principalement aux grandes occasions, et notamment avec les poissons et crustacés, mais n'injurie point certains risotti. Personnellement, je l'ai accomodé très prosaïquement de filets de maquereaux fumés au poivre, et je serai ravie d'essayer prochainement des associations avec des crevettes ou des huîtres.

    Pour 2 personnes :

    • 4 filets de maquereaux fumés au poivre

    • 2 oignons nouveaux épluchés et émincés

    • 80 g de riz noir

    • 2 c.s. d'huile d'olive vierge extra

    • 1 c.s. de vinaigre balsamique

    Préparez le maquereau : ôtez la peau, effritez les filets du bout des doigts, mettez dans un plat de service, avec l'oignon émincé, l'huile et le vinaigre. Laissez rendre un peu de jus à tout ça, pendant que le riz cuit 18 minutes précises. Egouttez-le, servez tiède en accompagnement du poisson fumé.

    17 mars 2008

    Velouté tout vert (petits pois-courgettes)

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    Velouté tout vert

    Au pays des soupes, on peut toujours tout réinventer, l'essentiel est de se faire un bon dîner qui change au gré de nos envies, de l'état de nos placards et des étals du marché, mais pour cette recette n'en tenez pas compte, pour une fois on se passe d'eux. Pour réaliser un velouté aux petits pois et aux courgettes, prenez (pour 4 personnes) :

    • 1 kg de petits pois surgelés (frais, bon courage pour les écosser...)

    • 2 petites courgettes épluchées

    • 30 cl de crème fraîche épaisse

    • 30 cl de bouillon de volaille dégraissé bio

    • 2 tours de moulin avec du poivre du Sichuan

    Faites cuire les petits pois et les courgettes en rondelles dans le bouillon durant 10 minutes. Ajoutez la crème, mixez, réchauffez un peu, c'est prêt ! Très nourrissant, un peu doux, car les petits pois ont une tendance sucrée, mais bien agréable quand les giboulées de mars sévissent dehors.

    Sopa verde de guisantes y calabacines

    • 1 kg de guisantes ultracongelados
    • 2 calabacines mondados
    • 30 cl de crema espesa
    • 30 cl de caldo espumado
    • pimienta

    Cocer los guisantes y trozos de calabacines en el caldo durante 10 minutos. Anadir la crema, mezclar con una batidora, poner la pimienta. Recalentar si necesario.

    16 mars 2008

    Tarte chocolat noir, coulis de poivrons rouges

    Le mois dernier, je vous proposais la Tarte chocolat noir, confit de poivrons rouges dont je suis assez fan. Aujourd'hui, je l'ai revue et corrigée et elle devient alors la Tarte chocolat noir, coulis de poivrons rouges, dont les proportions varient légèrement mais apportent d'agréables changements.

    Pour la pâte brisée :

    • 200 g de farine

    • 100g de beurre fin ramolli en morceaux

    • 5 cl d'eau froide

    Pour l'appareil :

    • 200 g de chocolat noir

    • 15 cl de lait

    • 20 cl de crème fraîche

    • 4 jaunes d'oeuf

    Pour le coulis:

    • 1 beau poivron rouge
    • 3 c.s. bombées de sucre
    • 20 g de beurre

    Confectionnez la pâte : faites un puits dans la farine, mettez-y le beurre, pétrissez bien, ajoutez la quantité d'eau que vous jugerez nécessaire. Formez alors une boule de cette pâte, étalez-la dans un moule de 22 cm de diamètre, faites-la cuire à blanc, au four th. 7, 180° C, durant 15 minutes. Préparez l'appareil : dans un bain-marie, faites fondre le chocolat en morceaux. Dans une autre casserole, faites chauffer doucement le lait et la crème, lorsqu'ils sont chauds, ajoutez les jaunes d'oeuf, battez bien et laissez chauffer encore 10 minutes à feu très doux. Quand le chocolat est fondu, mélangez lui l'appareil produits laitiers-oeufs, mélangez vite et vivement. Versez l'appareil entier dans le moule, faites cuire encore 15 minutes à 180° C.

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    Pour le coulis, épépinez et épluchez le poivron, à l'aide d'un économe, faites des lamelles que vous laissez carmélisez dans le beurre et le sucre une heure environ à couvert. Mixez et réservez au frais.

    Laissez la tarte refroidir deux heures avant de déguster.

    Servez la tarte avec une c.s. de coulis.

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