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La cuisine selon mon envie !
27 août 2010

Lapin aux saveurs du sud

R_bleDeLapinSaveaursDuSud Mes premiers souvenirs carnivores remontent à ma très tendre enfance, au temps où en culottes courtes j'adorais donner de la paille aux lapins pour mieux les déguster ensuite, en un civet particulièrement réussi par ma grand-mère. Elle savait qu'il fallait me réserver une bonne louche de sauce, certes, mais aussi les morceaux peu charnus, près des os. Ma façon de déguster le gibier et la volaille est d'ailleurs aujourd'hui encore identique : de la peau bien grillée, peu de viande et des os à ronger.

Si je ne peux plus profiter des produits des clapiers fermiers de mon enfance, j'apprécie également le lapin. Et pour satisfaire ma coquetterie, le râble ou le baron (les 2 cuisses + le râble) sont vraiment bienvenus. Que l'on préfère la partie charnue ou les os à ronger, déjà découpés, ces morceaux sont parfaits.

Pour 4 personnes-cuisson 30 minutes-peut se préparer à l'avance :

-le râble d'un lapin découpé

-2 c.s. d'huile d'olive

-3 échalotes épluchées et émincées

-1 oignon jaune éluché et émincé

-½ oignon rouge épluché et émincé

-5 gousses d'ail épluchées et émincées

-1 c.s. de farine blanche

-2 tomates pochées, épluchées, coupées en dés

-1 c.s. de concentré de tomates

-1 c.s. de vinaigre balsamique blanc

-4 brins d'estragon frais rincés et émincés

-1 c.s. de graines de moutarde

-sel, poivre.

Dans une sauteuse à fond épais, faire chauffer l'huile, ajouter oignons et échalotes, couvrir et laisser jusqu'à ce qu'ils deviennent translucides.

Réserver.

Rouler les pièces de lapin dans la farine et les faire dorer dans l'huile restante à feu vif durant 5 minutes, en prenant soin de dorer toutes les faces.

Baisser le feu, ajouter alors les  oignons et échalotes, l'ail, et tous les autres ingrédients en mélangeant délicatement le tout. Saler, poivrer.

Couvrir et laisser mijoter 20 minutes.

Servir avec des tagliatelles ou des haricots blancs.

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18 août 2010

Crème Glacée au Chocolat Blanc et poudre de noisettes (sans sorbetière)

Cr_meGlac_eChocolatBlancNoisetteCe n'est pas parce que les journées ressemblent déjà à ce que nous allons vivre dans quinze jours –la rentrée des classes--, que l'été tire son rideau. Ambiance automnale le matin, estivale l'après-midi, pour répondre à ce mélange peu orthodoxe qui me mettrait presque le moral dans les chaussettes alors que j'ai encore mes nus-pieds, j'ai dégusté ma crème glacée au chocolat blanc et noisettes. Douce comme un souffle d'air chaud, étayée par les notes chaudes et réconfortantes des noisettes en poudre, elle fond dans le palais. Exquis.

Pour 1 bac de glace soit 620 ml :

2 oeufs extra-frais

35 ml de crème fraîche entière épaisse

130 g de chocolat blanc de bonne qualité

15 g de sucre glace

20 g de sucre roux

30 g de poudre de noisette (en magasin bio)

1 pincée de sel.

Prendre 2 jattes.

Dans la plus petite, montez les blancs d'oeuf en neige très ferme, avec l'aide d'une pincée de sel. Ajouter le sucre glace aux deux-tiers du montage.

Faire fondre le chocolat au bain-marie et arrêter le feu dès qu'il est fondu pour éviter son durcissement.

Dans le grand saladier, mettre le chocolat blanc fondu, la crème fraîche, les jaunes d'oeuf, le sucre roux et battre au batteur électrique.

Y incorporer les blancs en neige, continuer à battre au fouet électrique de façon à obtenir une consistance homogène. Verser la poudre de noisette et battre encore.

Disposer la préparation dans un récipient allant au congélateur et laisser prendre au minimum 4 heures.

Servir tel quel ou arrosé d'un coulis de fraises fraîches.

Coulis de fraises fraîches :

250 g de fraises (Mara des Bois ou Gariguette)

30 g de sucre glace.

Laver les fraises, les équeuter (pas dans le sens inverse sinon les fraises se gorgent d'eau).

Les placer dans le bol du mixer avec le sucre glace puis mixer jusqu'à obtenir un coulis bien lisse.

Il se conservera 3 jours maximum au réfrigérateur dans un récipient hermétiquement fermé.

Il se congèle également !

4 août 2010

Gâteau chocolat et courgettes

G_teauChocolat_CourgettesLorsque je découvrais le site de Clotilde il y a quelques années maintenant, je suis restée une poignée de semaines à ignorer qu'elle avait concoctée un gâteau éponyme. En feuilletant son toujours appétissant opus publié à partir de ses recherches culinaires, la recette et l'image du plaisant gâteau sautent aux yeux, remplis de gourmandise. Quand j'étais étudiante, je pratiquais le mélange des genres dans mon unique poêle de type wok et osais des fantaisies gustatives comme les courgettes au miel, parfaites avec un bol de riz blanc nature. Du coup la mixité de cette relation m'est familière, sans compter que je mange sans doute autant de courgettes que de yogurts, c'est à dire dire des tonnes. Je n'arrive pas à me lasser de ces résurgences de mon enfance, douces, soyeuses, aux teintes fraîches et pastel.

Et comme depuis vendredi, quelques dix specimens de courgettes attendent de passer à la casserole, je les utilise à bon escient : velouté glacé, farcies, sautées, en tarte et maintenant, en gâteau. De véritables courgettes de jardin, charnues et fermes malgré que ce soient des mastodontes du genre. Les adultes comme les enfants ont aimé ce gâteau, sans détecter un instant la présence d'un OcNI* de couleur verte (*OcNI : Objet Comestible Non Identifié). Pour ce gâteau, j'ai adapté les provisions de mon placard aux didascalies du livret d'origine. Aussi vous trouverez la vraie recette en V.O. ici ou en V.F. pp. 212-213 de Chocolat & Zucchini, Clotilde Dusoulier, Marabout-Hachette Livre 2008.

J'ai utilisé des pistoles de chocolat et remplacé la poudre de cacao par de la poudre d'amande, ce qui donne un aspect pop à l'ensemble, alors qu'il est uniformément chocolat si l'on met de la poudre de cacao ! Mais le goût est toujours superbe.

Interprétation du Gâteau Chocolat & Courgettes de Clotilde :

50 g de beurre demi-sel à température ambiante

10 ml d'huile d'olive

350 g de courgettes épluchées et râpées finement

160 g de chocolat noir (en pépites, en pistoles ou haché)

180 g de sucre roux vanillé fait maison

3 oeufs

220 g de farine de maïs

20 g de maïzena

60 g de poudre d'amandes

½ fève Tonka râpée

1/2 c.c. de levure chimique (bio)

1 c.c. de bicarbonate de soude

1 pincée de sel.

Dans un premier saladier, battez au fouet les matières grasses (huile et beurre) avec le sucre vanillé jusqu'à ce que le mélange blanchisse. Cette étape peut également se faire à l'aide d'un mixer. Ajoutez les oeufs un par un et battez bien.

Dans un autre saladier, mélanger les matières sèches suivantes : farine de maïs, maïzena, poudre d'amandes, poudre de fève Tonka, sel, levure et bicarbonate de soude.

Réservez un tiers de ce mélange.

Incorporez le mélange aux oeufs aux deux-tiers du mélange à la farine, en mélangeant à l'aide d'une cuillère en bois. Mélangez intimement le chocolat aux courgettes et au tiers du mélange sec à base de farine.

Enfin, mélangez tout ensemble sans excès.

Disposez cet appareil dans un moule beurré, lissez le dessus. J'ai pris un moule à charnière à bords hauts, impeccable en toutes circonstances, mais un moule en couronne ou de toute autre forme sera aussi convenable.

Cuire ce gâteau entre 40 et 50 minutes dans un four chaud, t° 180°C/th .6.

Laissez refroidir et démoulez, dégustez tiède ou froid.

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