750 grammes
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La cuisine selon mon envie !

12 juin 2008

Comment le goûtez-vous ? Chocolat et Zucchini, le livre, et Purée de fraises acidulée

DSCN1570 Depuis quelques temps, le livre du site éponyme Chocolat et Zucchini se trouve dans les rayons culinaires de nos librairies préférées. Il n'en fallut pas beaucoup pour qu'il vienne gonfler les étagères de ma bibliothèque. Toute frétillante d'impatience, j'attendais mon exemplaire puisque j'en avais confié l'achat et surtout la dédicace à ma parisienne de soeur qui remplit cette mission avec l'efficacité que je lui connais. Je suis donc ravie aujourd'hui de tenir entre mes mains cette somme délicate, qui plus est personnalisée, et par-dessus tout je retrouvai mes pénates avec un ouvrage supplémentaire à caser dans mes rayons, mais ... lesquels ? Car ce livre est bien plus qu'un livre de cuisine, que je classe à mi-chemin entre le roman initiatique et le plus traditionnel livre de recettes. Et vous, comment le lisez-vous ?

En effet, l'épopée gourmande de Clotilde nous en apprend sur elle-même sans doute autant que ce que cette écriture introspective lui a apporté. Tout au long des recettes qu'elle narre avec une prodigieuse inspiration, se dessine un parcours gustatif corroborré de ses impressions, ses expériences bonnes ou moins bonnes, attestant doctement que la cuisine est avant tout une affaire de passion profonde qui ne se conçoit pas sans tâtonnements mais qui, au final, la persévérance aidant, est couronnée de lauriers. Je tiens dans ce billet à saluer l'auteure, son oeuvre écrite et gastonomique, car pour ma part, j'ai découvert son site via la revue (qui est aussi un peu une bible) ELLE à table, livraison de décembre 2007, ce fut une révélation car après coup j'entrai avec ravissement dans la blogosphère culinaire.

Je persiste avec mes délires de verrine, et je signe d'une Purée de fraises acidulée, pour 2 personnes :

  • 200 g de gariguettes rincées et équeutées

  • 2 c.c. de vinaigre balsamique

  • 2 c.c. de jus de fruits rouges

  • sucre glace

Mixez les fraises pour obtenir une purée avec quelques morceaux et non pas une soupe. Disposez dans 2 récipients.

Faites chauffer le vinaigre et le jus de fruits très doucement jusqu'à épaississement. Retirez du feu. Répartissez ce sirop dans chaque récipient, saupoudrez d'un nuage de sucre glace, réservez au frais jusqu'au moment de servir.

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11 juin 2008

Verrine sablée

DSCN1568Avec son étendard tricolore dans les tonalités ocres, j'aurais pu aussi la nommer Verrine des Sables, tant la texture granuleuse du specullos titille l'aspect lisse de la purée et autre faisselle. Mais voilà, je n'ai pas de fennec ni de chameau à portée de main, et si l'oasis de thé à la menthe étanche ma soif, alors je m'en tiendrai à cette appellation que je trouve très juste au demeurant. Quelques temps auparavant, la Soupe mangue-gingembre avait eu du succès. Une soudaine envie de réitérer trop précipitamment a failli conduire deux palais en feu à la Caserne la plus proche.

Ainsi, pour 2 mangues il ne faut pas mettre plus d'1/4 de cuillerée à café de gingembre moulu ou bien avalez dans la foulée un bol de riz blanc pour calmer le gosier. La bêtise étant déjà faite, on m'a conseillé d'adoucir ce petit brasero sucré. Et comme il faut bien illustrer les adages, en l'occurence celui selon lequel "rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme", cela donne lieu à l'impromptue Verrine sablée qui vient grossir la liste déjà fournie des idées-recettes pour verrine en réponse au jeu concours de 750g.com.

La mangue convient bien aux verrines et à tout autre dessert d'ailleurs, on l'aimera en morceaux dans une salade de fruits, servie à la chinoise (taillée en carrés), réduite en purée ou liquifiée en coulis. Elle ne privilégie pas le circuit court, certes, puisqu'elle est souvent importée d'Afrique ou d'Amérique du Sud, en revanche elle offre une source importante de magnésium, de vitamines A et C. En ce moment, cette drupe me botte. Je pense d'ailleurs utiliser le reliquat de cette purée très épicée dans un chutney, dont je m'évertue à trouver LA recette qui, semble-t-il, comme celle du curry, est un mirage. Je vous disais que le désert est à deux pas.

Pour les palais affamés par contre, ma Verrine sablée n'est pas un miroir aux alouettes, alors voici la caravane à suivre pour 4 personnes :

  • 2 belles mangues arrivées à maturité, épluchées et sans leur noyau (au total, cela équivaut en moyenne à 480 g de chair dudit fruit)

  • 200 g de faisselle égouttée (faites égoutter au frais pendant plusieurs heures si vous avez le temps et récupérez toujours le petit lait, c'est très bon à la santé)

  • 16 speculoos (biscuits au sucre candy et à la cannelle)

  • 1/4 de cuillerée à café de gingembre moulu

  • 4 fraises pour décorer (facultatif)

Mixez les speculoos pour en faire du sable. Disposez au fond de chaque verrine.

Mixez les mangues de façon à les réduire en purée. Ajoutez le gingembre, mixez encore. Réservez au frais.

Juste avant de servir, répartissez la faisselle dans chaque verrine, la purée de fruit, surmontée d'une fraise juste rincée. Dégustez bien frais.

10 juin 2008

Pistamande

DSCN1557Le Pistamande ou comment devenir gâteau-dépendant (si vous y avez encore échappé jusqu'à aujourd'hui).

Heureux corsaires des fourneaux, réjouissez-vous, le temps n'est décidément pas à la pluie, ce qui ne m'empêche pourtant pas de vouloir encore des goûters bien garnis qui reposent sur une pâte beurrée et non pas à l'intérieur d'un cornet plus light. Si les sorbets et autres crèmes glacées n'arrivent pas jusqu'à mes papilles, c'est souvent que je suis déçue et préfère toujours les fabrications maison ou celles des artisans du sucré. Par bonheur, ces derniers sont légion sur nos terres franco-françaises, et bientôt je saurai lesquels sont fréquentables à Tours. Enfin, j'ai déjà ma petite idée. Pour patienter ce matin avant l'ouverture des librairies, un quartier m'emballe plus que tout : Colbert. Un quartier, une rue, des lieux pittoresques qui fourmillent de charme et de bonnes choses à quelques pas tranquilles de la très prisée Place Plumereau. Ma dernière escapade chez Scarlett, salon de thé très accueillant, me valut une, ou plutôt deux découvertes : le Pistamande pour moi et le (très) fondant au chocolat pour Sophie. Je m'enquis de cette merveille auprès du serveur, qui m'informa de l'origine de la chose : les bonnes douceurs ne sortaient pas de ses cuisines, mais du Fournil de Claude, la boulangerie-pâtisserie sise deux numéros plus bas. A bon entendeur... Il me fallait cet obscur objet du désir pour en examiner la composition, renifler les bonnes effluves, sentir les miettes fondre sous la langue. Et de m'en procurer une part de bon matin. A l'instar des traditionnelles pizzas romaines servies en tranches rectangulaires et non triangulaires, le Pistamande s'offre comme un petit miracle de simplicité, sur fond de pâte sablée délicieusement instable, cimentée toutefois par le trio de fruits.

En bon Sherlock Holmes, je ne suis pas en mesure de vous livrer actuellement tous les tenants et les aboutissants de la divine mixture. Cependant, n'ayez crainte, je réfléchis à la question et compte bien adapter la solution sine die lorsque des abricots charnus et veloutés à souhait feront de l'oeil à mon cabas. Elémentaire, mon cher Watson ?      

9 juin 2008

Tartelette du soleil

DSCN1526 ...ou comment apprécier dignement les premières chaleurs même si l'on ne dispose pas de barbecue sur son balcon (car, vous l'aurez deviné, tel est mon cas). C'est la première fois qu'il fait véritablement chaud depuis que j'ai entrepris l'écriture de ce blog au beau milieu de l'hiver. Car il est vrai que depuis hier, le mercure dépasse dignement les 23° C, il fait feu de tout rayon de soleil et moi je me languis de nos prochaines vacances ibères... d'autant plus que la côte basque m'appelle du fin fond du dernier numéro de côté passion. C'est arrêté, la décision est prise, nous irons donc à Donostia, ou San Sebastian, la capitale du pays basque espagnol, à laquelle on accède en longeant de belles côtes décharnées, ponctuées de plages somptueuses, et qui bat au rythme du Festival du Film durant tout l'été. S'il y fait chaud, les embruns nous rafraîchissent et les vagues nous redynamisent, vivement l'été ! En plus de délicieux et très espagnols pasteles* abondent dans tout le vieux centre. Mes préférés sont aux pignons. Avec tout ça, je ne sais pas si j'irai au pic-nic Grenoblois organisé par la divine Sophie et au pic-nic de Bercy masterisé par l'enthousiaste Dorian, car mon calendrier n'est pas encore arrêté, alors à ce jour : tout est possible. Je ne compte pas y transporter des denrées trop délicates, craignant le chaud, le froid, les bousculades métroesques et la pluie en sortant du RER. Vous gagnez en fin de compte une idée-recette simple comme d'hab' mais pas simpliste, très bien pour le soir avec une roquette.

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Tartelette du soleil pour 2 personnes

-1/2 rouleau de pâte feuilletée toute prête = 2 quarts   

-1 bel oignon blanc en lamelles

-4 tomates pochées et pelées

-1 c.s. de pignons

-15 g de beurre

-2 c.s. d'huile d'olive vierge extra

-1 c.s. bombée de sucre roux

-1 pincée de poivre

-1 pincée de sel

-quelques copeaux de parmesan

Faites confire l'oignon dans le beurre pendant au moins quinze minutes. Réservez. Faites confire les tomates dans l'huile et le sucre à feu très doux durant 25 minutes sans couvrir. Coupez la pâte en 2 et posez la sur des moules à tartelettes, laissez la partie qui dépasse. Disposez-y l'oignon, 2 tomates par tartelette, salez, poivrez, versez les pignons et parsemez de parmesan. Repliez les coins de pâte. Faites cuire à four chaud (th. 7) pendant 20 minutes. Dégustez immédiatement.   

*un joli terme aux sonorités très décomplexantes pour qui veut conjuguer gourmandise et tenue de plage, qui signifie tout bonnement gâteau.

3 juin 2008

Cake printanier

En règle générale, lorsque l'on est couramment deux personnes à table, on voit assez difficilement comment venir à bout d'un cake conçu dans le moule idoine, c'est à dire augurant d'une préparation valable pour 4 personnes au moins. Or, mes dernières acquisitions -qui me surprennent pour le moins, car ma tête de caboche s'y refusait jusqu'à très récemment- m'ont permises de moduler cette donnée. Avec les moules en silicone, j'ai des envies terribles de tout essayer, la spatule me démange, le blender m'assaille.  Pourtant ces moules sont de teinte noire, absolument pas attractifs en cuisine. Malgré ce caractère dominant, mes a priori sont récessifs. Et de me lancer vaille que vaille dans des aventures farinesques toutes plus passionnantes les unes que les autres. Celle que je vous conte aujourd'hui est très indiquée pour un pic-nic, un apéritif, mais peut également tout à fait remplir une boite-repas. Ainsi, le cake petits pois-lardons regorge de sucres lents (farine biologique T110 et petits pois frais) et n'exclut pas la verdure (oignon nouveau) ni le plaisir (lardons et parmesan).

 

Cake petits pois-lardons 

  • 200 g de farine T110

  • 20 g + 10 g de beurre fondu

  • 3 gros oeufs

  • 300 g de petits pois frais ou surgelés à cuire à l'eau bouillante salée 7 minutes. Clotilde explique comment les écosser 

  • 100 g de lard salé en allumettes

  • 50 ml de lait tiède

  • quelques copeaux de parmesan

  • 2 tours de poivre blanc du moulin

  • 1 oignon nouveau et sa tige émincés

  • 1/2 sachet de levure chimique

  • sel (facultatif car le lard sale)

Versez la farine en puits dans une jatte, incorporez les oeufs, le lait, 20 g de beurre, la levure, mélangez intimement à l'aide d'une spatule.

 

Faites suer les lardons et l'oignon nouveau dans le beurre restant dans une casserole à couvert durant 5 minutes. Incorporez-les à l'appareil, mélangez de nouveau, ajoutez les petits pois et poivrez. Mêlez une dernière fois.

 

Versez la préparation dans un moule à cake beurré et fariné s'il est en matière classique, directement sur les parois s'il est en silicone. Vous le graisserez malgré tout s'il s'agit-là de sa première utilisation. Râpez quelques morceaux de parmesan, enfournez ce cake 30 minutes à four chaud th. 7, 180° C. Il se sert tiède ou à température ambiante.   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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2 juin 2008

Verrine primesautière

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Verrine à l'avocat, aux fèves et aux graines de lupin, surmontée d'un demi-oeuf si l'on a très faim

Encore des fèves ! ... et pourtant LA fabacée ne cesse de hanter les étals et les palais de tous les gourmands terriblement en alerte à l'heure du printemps, au moment où les beaux jours semblent enfin poindre au loin et les arômes maraîchers sortir de leur hibernation. J'ai découvert les fèves sous leur forme la moins méridionale, c'est à dire sèches, vendues en vrac ou dans un filet. C'est alors que je m'amusai avec les ragoûts et plats mijotés de toutes sortes pendant l'hiver, et avec les salades composées l'été venu. Pourtant, je ne devais pas m'imaginer que la sèche pouvait supplanter la fraîche dans mon Panthéon des légumes. Tout à trac, Murielle me dit qu'en Provence, la fève se consomme très souvent crue, à la croque au sel, avec un peu d'ail, car les deux amis font très bon ménage. Je ne voulais pas qu'elle reste célibataire dans sa p'tite verrine (pas Murielle, la fève), alors j'ai aimé lui adjoindre des graines de lupin que j'avais en saumure dans mon modeste réfrigérateur mais Caverne-d'Ali-Babaesque pour qui sait s'y attarder. Et finalement, quand on a faim, l'entrée doit savoir rassasier un tant soit peu : l'oeuf apparaît alors sous son meilleur jour.

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Verrine primesautière, ingrédients et marche à suivre pour 2 personnes :

-2 avocats bien murs

-2 cosses de fève maraîchère

-20 graines de lupin (en conserve)

-1 c.s. de Biocolive  = mélange d'huile d'olive et d'huile de colza (recommandée dans le "régime crétois", vendue en magasins bio)

-1 oeuf gros cuit mollet

-1 pincée de colombo en poudre.

Ecossez les fèves, faites-les cuire 3 minutes dans l'eau salée, passez à l'eau froide, égouttez-les.

Prélevez la chair des avocats, écrasez-les à la fourchette de façon à obtenir une purée.

Disposez cette purée au fond des verrines, puis disposez les fèves, les graines de lupin, un demi-oeuf, et au moment de servir, versez l'huile Biocolive, saupoudrez de colombo.

26 mai 2008

Tarte courgettes-brousse

tarte_sal_e_courgettes_brousseVous saviez déjà en foodista avertie que les Japonaises francophiles raffolent -dans n'importe quel ordre, je ne suis pas un organe statistique- : des châteaux de la Loire (qui regorgent, comme je le sais dorénavant, de bébés européens très kawai à leur goût), des boutiques Agnès b., (particulièrement le QG de la Rue Du Jour) et du non moins proche repaire de Pierre Hermé. Autrement dit, la nippone en goguette sur le territoire français ne repartira pas au Pays du Soleil Levant sans : avoir visité Chenonceau, dégusté des tonnes de macarons, vetue d'un cardigan bien coupé. Ah, mais parfois elle fait un détour par une ville provinciale, en l'occurrence la mienne, et dévalise le stock de Fondants au chocolat surgelés d'une boutique centrale de la ville ! Une si gracile silhouette emportant un gargantuesque stock de biscuits au cacao pour 10 personnes est à mes yeux l'image d'Epinal du futur, si une protagoniste étrangère au pays de Rabelais fait concurrence au maître de la gourmandise, tout y est !

Ensuite, je dois vous informer que LA star du jour, après les créatures de rêve qui ont gravi les fameuses marches du Palais des Festivals ces derniers jours, n'est plus A. Jolie, pardonnez-moi du peu, c'est plus terre-à-terre, plus nourrissant, plus vert (quoique...). La palme chez moi revient aujourd'hui à la courgette. Explication : à l'affût de recettes me permettant de recycler (parfois) les courgettes qui s'entassent (rarement) dans le bac à légumes de mon réfrigérateur, j'ai revisité les classiques de la bonne tarte aux courgettes façon quiche. Grâce à des élans méridionaux dans mes courses de bouche ces temps-ci, je disposais fort heureusement de brousse, de pignons, d'ail et de basilic. Comme mes provisions de légumes atteignent des sommets volumétriques et kilogrammesques depuis la naissance de babychou (qui aura un an vendredi, grâce aux courgettes, notamment) je dois sans cesse jongler entre l'immédiatement consommable et le qui-peut-attendre-un-peuqui-peut-attendre-un-peu. Mais il fallait agir, pour le plus grand bien de mes douces zucchine, c'est donc avec entrain que je me lançai dans la réalisation très alléchante de ma première tarte courgettes .

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Tarte courgettes-brousse, pour 8 parts et peut-être moins de gourmands.

-1 pâte feuilletée prête à l'emploi (la seule des pâtes que je ne fasse pas moi-même)

-3 courgettes lavées

-20 ml de crème fraîche épaisse entière

-150 g de brousse

-4 oeufs

-30 g de pignons de pin

-2 têtes d'ail épluchées et émincées

-1/2 c.c. de basilic séché ou 6 feuilles fraîches lavées et ciselées

-2 tours de poivre du moulin.

Tout d'abord, épluchez les courgettes en dessinant des rainures, cela fait moins de peau à avaler et des effets graphiques, qui seront bien vite absorbés par l'appareil soit, mais c'est une superstition. Faites à votre guise.

Détaillez-en des rondelles, puis cuisez préalablement les courgettes à la vapeur 10 minutes.

Préparez alors l'appareil : versez dans une jatte la crème, la brousse, les oeufs, le basilic et le poivre, battez au fouet énergiquement. 

Étalez la pâte sur un moule à tarte recouvert de papier sulfurisé, parsemez-en le fond des pignons, de l'ail, puis déposez les rondelles de courgette, enfin versez l'appareil. Enfournez et laissez cuire 30 minutes th. 7 (180° C).

Servez cette tarte chaude avec une salade de mesclun+vinaigre balsamique+huile d'olive, ou tiède découpée en apéritif.

24 mai 2008

Carte de visite un jour pluvieux... et cupcakes aux amandes, glaçage de fruits rouges

Pr_sentation1Quand on a une soeur graphiste, par respect pour les crayonneurs en tous genres et les peintres de tous poils, on se doit de faire attention à tout ce qui nous entoure visuellement : typographies, polices de caractère, cercles chromatiques et autre ligne claire. Ce n'est pas pour me déplaire, bien au contraire, car j'y trouve carrément mon bonheur. Le billet de ce jour rend hommage à tout l'art graphique, mon préféré parmi tous les arts mineurs et majeurs -s'il faut établir là une classification- ! Il fait tellement sombre à Tours que je n'ai pas d'autre choix -guère économique, je le concède- que celui d'allumer plafonnier et autre lampe de bureau si je veux continuer à tapoter gentiment sur mon clavier. Marina a réalisé pour moi et surtout pour mon blog ces cartes "à mon effigie" suis-je tentée de dire, qui reprennent au recto des ingrédients (pièce de viande, fleur de curcuma, kiwi en coupe) sur fond de nappe vichy délicieusement rétro, et au verso le descriptif du blog. Ma mission consiste maintenant à essaimer ces papillons chez mes commerçants favoris, en commençant par mes parents. 

Cupcakes aux amandes et leur glaçage aux fruits rouges, pour une vingtaine de cupcakes :

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cupcakes_amandes_gla_age_fruits_rougescupacakes_amande_gla_age_fruits_rouges_gros_planPour le plaisir, je vous transmet quelques images pour enfants sages car j'ai fait d'autres cupcakes, cette fois-ci des cupcakes aux amandes et leur glaçage aux fruits rouges. Je vous en épargne ici la description car elle a déjà fait l'objet d'un précédent billet. Mais je dois vous conter les modifications que j'ai apporté à ces cupcakes à l'eau de rose.

  • 65 g de sucre blanc et 50 g de sucre type Rapadura = sucre de canne complet au goût prononcé et au pouvoir sucrant plus élevé que le sucre blanc classique

  • 25 g de poudre d'amandes et pas d'eau de rose

J'ai réalisé le glaçage avec du sucre glace et le reste du jus issu d'un paquet de mélange de fruits rouges surgelés. Je pensais également le confectionner avec du jus de betterave dont la splendide teneur pigmentaire magenta n'est plus à prouver, or, des piques se sont dressés devant moi, excédés par les abus d'additif alimentaire dans les yogourts industriels des années 1970... J'abdique à tout jamais devant cette alternative dont je n'imagine aucunement la qualité gustative avec les cupcakes et qui pourrait avoir raison de mon amour pour la betterave, que j'ai mis des années à apprécier.

Pour finir en gourmandise, puisque tel est le lien qui unit plus fort que tout les bloggeurs et bloggeuses culinaires, voici sans jeu de mot un lien très miaoumiamesque qui fait étal de cup cakes stories, celui de Rachel.

21 mai 2008

Que faire avec du confit d'amande ?

Pr_sentation1Le printemps continue sa course folle, je cours les marchés et me voilà toute entichée de ma nouvelle douceur : la fraise. J'ai trouvé ce matin des Mara des bois, "non traitées !" s'est-on bien empressé de me préciser en ces temps obscurs d'OGMisation et autre prolifération pesticidesque. Car oui, la fraise ne se conserve pas ou alors elle est vraiment mal barrée une fois qu'elle s'est faite rincée : il faut lui préférer dans ce cas une dégustation sur-le-champ que tout gourmand (-met) qui se respecte n'aura pas à craindre. En feuilletant mon magazine gravement préféré, le ELLE à Table de mai-juin 2008 (n° 58) j'ai trouvé une super recette de fraisier (p. 77) totalement relooké version 2008 : il se réalise en un temps record. Avec un quart d'heure montre en main pour boucler mon dessert (excuses-moi Sophie, mais à ce moment-là ton coup de fil : c'était une question de vie ou de mort !), il n'en fallait pas plus pour me convaincre. Malheureusement, en dépit des condiments martiens et autres épices farfelues qui s'agglutinent à vitesse grand V dans mon placard à épicerie lilliputien, je n'avais absolument pas tout ce qui fait le piquant de leur recette ! Damned, heureusement, de la ressource, ça j'en ai, et quand une idée me trotte dans le tête, elle ne s'enfuit que -très- rarement. Ce midi, nous sommes venus à bout de la moitié de la barquette de Mara des bois. Hier, c'était Marat assassiné dans sa baignoire, aujourd'hui, les Mara assassinées à (ma) table ! Mais on crie youpi de bonheur gustatif ! Petit bémol : extrêmement déconseillé à celles et ceux qui font attention à leur silhouette pré-bikinesque.

Blog Scriptum : je découvre aujourd'hui le nouveau concours organisé par le site 750g.com qui n'a pas fini de me plaire, puisqu'il s'agit du thème des Verre'in. J'y adjoins de suite cette recette, bien d'autres seront envoyées.

Verrine de Fraises au confit d'amandes, pour 2 verrines :

  • 125 g de fraises de la variété dont vous disposez : Ciflorette, Mara des bois

  • 125 g de mascarpone

  • 1 jaune d'oeuf extra frais (ne cuira pas)

  • 1 c.s. bombée de poudre d'amande

  • 1 c.s. bombée de confit d'amande au sucre de canne (diabolique, quoique sa consistance ressemble beaucoup à celle du très éloigné beurre de cacahuète. Il se trouve dans les magasins bio, la marque Jean Hervé notamment est excellente.)

Mixez le jaune d'oeuf et le mascarpone pour obtenir une crème bien lisse. Ajoutez le confit d'amande, la poudre d'amande, mixez encore. Ce sera moins lisse mais plus épais, cependant pas d'inquiétude à avoir, c'est normal avec le confit d'amande.

Lavez vos fraises, mettez-les sur un torchon pour les sécher, ne les frottez pas. Coupez les en 2 dans le sens de la longueur, réservez-en 2 pour la décoration sommitale.

Disposez dans vos verrines la crème, les fraises coupées en 2, la crème, les fraises restantes. Réservez au frais 30 minutes au moins. Servez.

20 mai 2008

Soupe de mangue au gingembre en verrine

soupe_mangue_gingembresoupe_mangue_gingembre_2Madame, Monsieur, bonsoir, je suis particulièrement heureuse de vous annoncer la naissance de mon petit dernier : la Soupe de mangue au gingembre qui a connu un grand succès hier soir à ma table. J'en suis d'autant plus ravie que sa réalisation est, comme à l'accoutumer chez moi, pour faire dans le superlatif : hyper-simple. En plus, apprécier la mangue relève pour moi un peu d'une gageure/ cf. mes souvenirs antédiluviens (peu reluisants) de dégustation de fruits exotiques à la maternelle. Je me rappelle encore que la seule caractéristique que je lui attribuais alors était sa consistance spongieuse. Depuis, bien de l'eau a coulé sous les ponts. N'empêche, la mangue n'est pas un fruit facile, je veux dire quand il s'agit de l'éplucher et de la couper. Mais une fois ces deux étapes passées, la dégustation reste un pur régal. Pour venir à bout de la demoiselle, je procède quant à moi comme cela : oui, j'aurai sa peau en épluchant tout le fruit, puis j'en viendrai à bout en la coupant en lamelles méthodiquement autour du noyau dans le sens de la longueur. L'opération terminée, délectez-vous visuellement du résultat. Vous le méritez, car que le fruit soit vert, mur, ou blet, l'attaque fut de taille, un peu comme Saint Georges combattant le dragon. Puis passez au traitement de la bête selon l'usage que vous vous voulez en faire. Généralement, prosaïquement, la croquer telle quelle me suffit. Cependant, à force de chercher des accords culinaires (et de repousser l'achat du tant recommandé par Clotilde Culinary Artistry) par tous les bouts de ma modeste mais efficace bibliothèque culinaro-gastronomique, je picore ça et là des idées, des voyages gustatifs. Celui que je vous propose ici est dans le genre accord majeur, voyez donc :

Soupe de mangue au gingembre pour 4 personnes :

  • 4 belles mangues bien faites

  • 1/4 de c.c. de gingembre moulu ou 1 c.c. de gingembre frais râpé

  • 4 fraises : le fruit ou idéalement, piochez-en quelques-unes dans un pot de confiture extra (c'était mon cas, merci maman !)

Préparez les mangues comme indiqué dans le texte ci-dessus. Mixez-les soit avec un mixer plongeant, soit au blender de façon à les réduire en soupe. Ajoutez le gingembre, mixez de nouveau 15 secondes. Répartissez la soupe dans 4 verrines, réservez au frais. Au moment du service, décorez avec une fraise/personne.

Vous pouvez accompagner ces verrines de mini-muffins ou de cup cakes (= fairy cakes) parfumés avec de la poudre d'amandes.

Blog scriptum : comme pour ma verrine de fraises au confit d'amandes, je ne peux résister à l'enthousiasme du nouveau concours lancé par 750g.com et poste également cette recette a posteriori mais j'y tenais. Verrinez bien !

19 mai 2008

Gateau de ménage aux pommes

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Oui, ça m'amuse de le nommer ainsi, car entre les couches de babychou qui débordent dans le porte-bébé dorsal et les grandes vaisselles post-cuisine, j'ai parfois cette sensation étrange et pas du tout grisante de m'faire un peu la reine du ménage. Enfin, next week, je pars à Paris et cette virée est très attendue. La raison officielle de ce voyage -mais bien réelle quand même- : je passe un concours de la fonction publique (euhrk, encore un hangar rempli de plein de gens tous zombifiés le deuxième jour). La (les) raison(s) officieuse(s) : Marie-Antoinette s'expose au Grand Palais, Jérome Bibette et Thierry Marx font des billes gustatives au Laboratoire, on m'attend de pied ferme au théâtre de l'Odéon et le Cordon Bleu m'offre une démo de cuisine : à vue de nez, mon emploi du temps est chargé. Qu'importe, je continue à prendre des forces, et mes délires de cakes, gâteaux en tous genres se poursuit avec ce Gâteau de ménage aux pommes qui convient bien aux familles nombreuses dont je ne suis pas mais aux gourmands que nous restons.

Ah ! si Versailles m'était conté, je prendrais un certain plaisir à revêtir les tenues portées par la dernière reine de France, chaque matin je hausserais mon volume capillaire de quelques dizaines de centimètres grâce à l'efficacité ébouriffante de Monsieur Binet. Saviez-vous que "se casser la binette" revient à ce cher coiffeur royal dont le patronyme féminisé qualifie ici le fait de tomber, sans doute sous le poids de ces coiffes hautes comme des gratte-ciel dont l'équilibre est bien chancelant. J'ai visionné dernièrement le film éponyme de Sofia Coppola et cet enchantement que j'ai connu lors de sa sortie en 2006 a resurgi, c'est ma Madeleine de Proust à moi, tout comme l'excellent ouvrage de Stefan Zweig, Marie Antoinette dans lequel l'auteur élabore une biographie exceptionnelle, magnifiquement écrite, à la documentation érudite mais très digeste, là réside tout le talent du maître. Si vos tables de chevet sont dépourvues de livres en ce moment, je ne saurais que vous en conseiller la (re-)lecture.

Passons aux choses sérieuses, maintenant je vous livre la recette de mon très convivial Gâteau de ménage aux pommes

  • 1 yahourt nature type La Laitière

  • 3 pots de farine T 110

  • 2 pots de sucre de canne complet (Rapadura, Mascobado)

  • 2 gros oeufs

  • 1 sachet de levure chimique

  • 3 pommes de la saison (le must étant la Reine des Reinettes) lavées, épluchées, détaillées en cubes

  • 2 c.s. bombées de sucre de canne complet

  • 15 g de beurre + 15 g de beurre fondu

  • sucre glace pour saupoudrer

Dans une sauteuse, faites fondre 15 g de beurre, ajoutez les pommes, faites cuire à couvert pendant 15 minutes. Ajoutez alors 2 c.s. bombées de sucre de canne complet, faites caraméliser les pommes pendant 5-7 minutes sans couvrir. Réservez.

Préparer l'appareil : dans une jatte, versez le yahourt, les oeufs, la levure, mélangez bien au fouet. J'aime bien procéder ainsi car la levure prend bien avec les éléments aqueux, tandis que certains préfèrent la mélanger directement à la farine pour une plus grande homogénéité. A vous de choisir. Ajoutez le beurre, le sucre, battez, incorporez la farine petit à petit, battez toujours.

Disposez les pommes dans un moule à fond amovible, recouvrez de l'appareil, faites cuire à four chaud (th. 7) 30 à 35 minutes. Juste avant de servir, saupoudrez de sucre glace.

Plus : parfumez l'appareil avec de la cannelle en hiver.

17 mai 2008

Tapioca pomme kiwi, douce régression enfantine

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Avez-vous déjà pensé à la réintroduction en cuisine d'une espèce disparue comme le Tapioca ? Cette fécule, ingrédient phare de nos enfances rimait parfois avec supplice. Je la dégustais amèrement puisque je ne pouvais pas m'empêcher de l'associer à des yeux vitreux me scrutant par millions, bien installés au fond de leur assiette creuse. Ce sens poupin de la litote ne prévaut plus actuellement, surtout depuis le jour où j'ai découvert dans l'avant-dernier numéro de mon Elle à Table une recette de Tapioca élaborée par Mademoiselle Keiko Nagae, pâtissière de son Etat d'adoption, dont chaque création combine à merveille les savoir-faire français et les goûts et astuces japonais. J'ai essayé d'autres recettes de cette chef des macarons, qui malheureusement ne furent pas du tout concluantes à mon avis, comestibles selon mon mari et bonnes pour mes invités. Une telle (dé-)gradation ne m'a pas découragé, au contraire, puisque je DEVAIS oeuvrer à la réhabilitation du Tapioca par A + B. Là encore, mon cher et tendre a eu une réaction réticente, très répandue face aux perles du Japon : "le Tapioca est totalement fade, essaie avec du citron ! " Quel chou, voyez-vous, le citron est pile poil mon chou culinaire !!! Bientôt je vous livrerai ma recette de Tapioca au citron. Mais celle-ci, le Tapioca pomme/kiwi, vaut la peine d'être essayée, malgré les turpitudes qu'elle connut, je crois que les enfants peuvent vite trouver cela amusant !   

Tapioca pomme/kiwi, recette donnée pour 4 personnes = 4 verrines dessert

  • 2 belles pommes acidulées

  • 2 kiwis murs à point

  • 60 g de sucre de canne + 1 c.s. bombée

  • 50 cl de lait

  • 50 g de noix de coco en poudre

  • 50 g de Tapioca = perles du Japon

Préparez une compotée avec les pommes : lavez, pelez, détaillez les pommes, faites-les chauffer dans une casserole et ajoutez la moitié du sucre. Laissez prendre 10 minutes à feu moyen. Puis, laissez caraméliser en ajoutant le reste du sucre. Laissez refroidir.

Faites cuire le Tapioca dans de l'eau bouillante 5 minutes en mélangeant sans cesse. Egouttez rapidement sinon les perles s'agglutinent irréversiblement les unes aux autres.

Dans une autre casserole, versez le lait, la coco, le sucre restant, le tapioca, laissez cuire doucement jusqu'à ce que le Tapioca devienne transparent. Laissez refroidir.

Préparez les verrines : disposez la compotée de pommes, les perles du Japon, réservez au frais jusqu'au moment de servir. Au dernier moment, taillez des rondelles de kiwi que vous disposez sur le Tapioca. Servez bien frais.

16 mai 2008

Suite des agapes champêtres : Houmous à ma façon

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Dans le délire occidental des dips, ces exquises petites croquises à piocher, l'oriental houmous remporte carrément tous mes suffrages. Certes, il est peu à même de traduire ma passion pour les légumes et tout ce qui est VERT, mais à l'heure où il apparaît dans ma journée, l'heure cruellement fringalesque de l'apéritif dînatoire, son apport glucidique m'enchante. Tout en emplissant nos palais de saveurs estivales, cette purée de pois chiches libanaise nous rassasie, et c'est bien ce qu'il me faut généralement à partir de 17 heures. Car oui, je suis assez portée sur les goûters et autres diaboliques collations, mais je les préfère de loin avec une dominante salée.  Aussi, devant le nombre astronomique de recettes proposées ici et là sur les blogs culinaires, je n'hésite pourtant pas une seconde à vous faire part de la mienne, car elle m'enchante toujours, en été comme en hiver !

La réalisation de l'houmous est simple, rapide, qui plus est inratable. Ces 3 adjectifs qualifient à merveille une petite purée orientale divine, fleur de lance des assiettes mezzés, illustre de l'Egypte au Liban en passant par la Syrie (j'entend encore les commentaires de ceux qui reviennent de Damas : "ah, l'houmous... on en a mangé pendant quinze jours"), et qui trimballe dans ses bagages son lot de variantes. Je m'en tiendrai à celle-ci, sans noix de muscade ni Tahini, la première parce que je n'en vois pas l'intérêt, le second car je n'en ai jamais vraiment utilisé. Mais je trouve qu'avec les graines de sésame on s'en sort très bien, puisque la consistance accède à une onctuosité tout à fait honorable. N'utilisez pas de Gomasio® (mélange de graines de sésame grillées et de sel = sel au sésame) beaucoup trop salant pour l'houmous, ni de crème fraîche à la place de l'huile d'olive, car d'une part sa conservation est difficile, et d'autre part la note orientale disparaît alors complètement.

Houmous à ma façon, proportions données pour 6-8 personnes

  • 500 g de pois chiches cuits rincés (afin de limiter le sel en bouche, mais je concède que c'est une question de goût) et bien égouttés

  • 4 belles gousses d'ail épluchées et dégermées

  • huile d'olive vierge extra : entre 10 et 15 cl

  • 1 beau citron jaune -non traité après récolte et de surcroît lavé- : prélevez-en le zeste, pressez-le et recueillez son jus

  • 3 c.s. bombées de graines de sésame nature ou du Tahini = beurre de sésame

Mettez les pois chiches, l'ail, les zeste et jus de citron dans le bol du mixer, mélangez 1 minute. Ajoutez au fur et à mesure les graines de sésame, mixez encore 20 secondes. Ajoutez l'huile d'olive selon votre convenance : versez-la en filet, en mixant à chaque fois, puis quand la consistance vous plaît, entreposez l'houmous au frais dans un saladier jusqu'au moment de servir. 

Cette purée peut prendre place parmi des dips, auquel cas elle se mariera parfaitement avec des lanières de carotte et/ou de concombre crus. Pour une version plus nourrissante, dans une assiette mezzé par exemple, des pitas tièdes l'accompagneront très bien. Bon appétit !

 

15 mai 2008

Cake moutarde/comté

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Après un grand moment d'absence, étiré avant, pendant et après les deux ponts du mois de mai, on se retrouve facilement avec une béance de nombreux billets ! Durant ces quelques jours de vacances intelligemment combinés aux jours fériés, j'ai de nouveau goûté à l'inénarrable plaisir expérimental de cuisiner dans l'office de quelqu'un d'autre. Car pour lilliputienne que soit ma cuisine tourangelle, j’ai fini par m'y faire et accepter bon an mal an ses défauts et ses qualités ! Heureusement, pendant ce temps, mes petites mains n'ont pas chomé, et les ustensiles de notre hote n'ont pas rouillé. De retour sur ma terre natale, j’ai profité de quelques ami(e)s et inauguré en bonne compagnie le premier apéritif champêtre de 2008. Il était grand temps, me direz-vous ! Et pour rassasier quelques fringales, les attentions papillaires se sont portées sur : un cake moutarde/comté, de l’houmous, de la tapenade noire, des verrines de concombre mentholées aux deux fèves et une tarte verte (aspérule, ail des ours, ortie). En botaniste convaincue et grande amatrice de verdure devant l’éternel, Murielle s’est chargée de celle-ci, quant à moi j’ai pris sous mon aile la réalisation du cake moutarde/comté. Il sert d'ailleurs en ce moment au concours organisé par 750g sur le thème "Tronche de cake". Je dois enfin avouer que Murielle me fut d’un secours inestimable au moment de réduire la tapenade en purée, évitant que le mixer ne rende l'âme eu égard à ma patience légendaire … . Tout était très bon, simple, sans chichis, mais tellement appréciable au soleil couchant en compagnie de Moustique, notre renardeau printanier !

Cake moutarde/comté

· 2 gros œufs

· 1 sachet de levure chimique

· 1 yogourt brassé nature 

· 3 de farine blanche tamisée ou fluide

· 1 de moutarde

· ½ de beurre fondu

· 1 pincée de poivre blanc du moulin

· 1 pincée de noix de muscade

· 150 g de fromage de Comté® râpé

Dans une jatte, mélangez les ingrédients un à un, dans l’ordre de la liste ci-dessus. Disposez un ingrédient, fouettez bien et procédez ainsi jusqu’à l’incorporation du Comté®. Prenez un moule à cake, beurrez-le et versez-y l’appareil obtenu, faites cuire 25-30 minutes à four moyen (th. 6). Laissez refroidir et découpez de fines tranches au moment de servir.

28 avril 2008

Pizza du chef

Après avoir doré nos petites peaux palottes au gré du macadam tout vendredi et tout samedi, on rêvait en secret que cette douceur chaude annonçant enfin le printemps persiste quelques jours. Que nenni ! Débuté sous les meilleurs auspices, dimanche introduisait un programme exceptionnel pour le reste de la journée : marché ensoleillé place Rabelais, petite virée champêtre à l'exposition des bouquinistes des Prébendes, puis retour de marché très primeur. Mais après coup, nos espoirs s'effondrèrent devant la teneur grisâtre et lourde de l'après-midi, qui ne fit que s'empirer. Las, nous avons pris la route pour Saumur, ville du Cadre Noir : alors, pour les non-initiés, il s'agit de l'Ecole Nationale d'Equitation qui prévaut par l'excellence de son enseignement. Et là, surprise, en gravissant les marches de la Ville Haute nous conduisant tout droit jusqu'au Chateau un soleil dardait ses beaux rayons sur notre peau toujours aussi pâle. On y croise également un atelier de compagnonnage en taille de pierre qui se justifie sans doute par la restauration incessant des monuments saumurois. D'ailleurs, ne vous avisez pas de visiter les intérieurs cette année car sous l'égide de l'UNESCO, les principaux trésors de la ville sont en travaux en 2008. Outre les pierres, une chocolaterie m'a intriguée, grâce à sa devanture titillant le chocophile. Quelques fromages de chèvre nous rappellent à la spécialité fromagère de Touraine, totalement opposée en ce sens à celle de ma région d'origine, la Franche-Comté, qui jure essentiellement par le lait de vache et sa sainte trinité : morbier, comté, bleu de Gex. J'aime bien le nom poétique du fromage de chèvre poitevin, le chabichou. Alors, pour moi, tous sont très bons, quelque soit leur degré de maturation, j'apprécie tout autant. Quelques-uns sont très jolis, d'autres juste choux. Après une fin de journée bien remplie, notre estomac creux nous conduit quasi immanquablement vers des mets disons copieux ! L'innénarable affection de Monsieur pour la pizza a donc amené en nos assiettes ceci :  pizza_fred

Pour 4 parts

-une pâte à pizza

-de la pulpe de tomates

-un oignon émincé

-250 g de champignons de Paris frais émincés

-6 coeurs d'artichaut

-8 anchois marinés à l'huile d'olive

-1 filet d'huile d'olive

-quelques brins d'origan

Etalez la pâte sur la plaque du four préalablement tapissée de papier sulfurisé.

Enduisez-la de pulpe de tomates, disposez dessus les ingrédients énumérés ci-dessus, dans le même ordre.

Faites cuire 15 à 20 minutes à four chaud (180° C/th. 7).

Servir immédiatement accompagnée d'huile pimentée.

26 avril 2008

Sekerpare, ce n’est pas la langue de Shakespeare (patisserie ottomane)

Si la pâtisserie n’est pas forcément ma tasse de thé, en revanche le thé c’est mon péché mignon. Et pour l’accompagner, je me laisse alors carrément aller aux douceurs orientales, margarine, semoule, miel et tutti quanti. Qu’il soit à la menthe ou non, le thé remporte tous les suffrages et ses copains sucrés aussi. Dans le n° 159 du magazine Saveurs, une fiche recette a retenu mon attention par sa simplicité et sa pertinence gourmande : celle qui décrit la confection (enfantine) du Sekerpare. Il s’agit d’une douceur ottomane très bienvenue malgré les petites hausses de température de ces derniers jours. Il n’empêche, j’ai réussi à réaliser plus de Sekerpare que de raison, mais quand le four fonctionne, il faut que ça dépote ! En résumé, les proportions données dans ladite fiche sont pour 8 personnes, cependant, même divisées par deux, j’obtiens pas moins de … trente pièces de Sekerpare à déguster, j’espère que cela tiendra quelques jours !

Pour réaliser 30 Sekerpare à la rose il vous faut :

2 lèchefrites recouvertes de papier cuisson

1 œuf

½ sachet de levure chimique

125 g de margarine

2 tasses à café de sucre roux

6 tasses à café de farine de blé blanche

½ tasse à café de semoule de blé

des pignons de pin pour la décoration (1 par pièce de Sekerpare).

Pour réaliser le sirop à la rose il vous faut :

20 cl d’eau

2 tasses à café de sucre roux

eau de rose ou 4 c.s. d’arome de rose.

Battre l’œuf, la margarine et le sucre dans un saladier. Ajouter la farine, la semoule, la levure, malaxez bien jusqu’à obtenir une pâte homogène. Il est dit dans la recette que cette pâte doit être « aussi douce que le lobe de votre oreille », alors oui, je puis vous le confirmer, la pâte atteindra sans grand effort ce stade si poétique, et cela grâce à la margarine, cette coquine !

Façonner des boulettes de la taille d’une noix : prenez la pâte entre vos paumes, tournez, hop ! le tour est joué, vous avez modelé une parfaite toupie. Placez-les sur une grande surface anti-adhésion, plantez un pignon sur chaque boulette.

Faites cuire ces sablés 15-20 minutes (th. 7).

Préparer alors le sirop : portez à ébullition l’eau et le sucre, comptez 3 minutes et stoppez le feu. Ajoutez-y la rose.

Quand les sablés sont cuits, sortez-les du four et disposez-les dans un ou plusieurs grands plats à bords hauts, versez-y le sirop encore chaud. Laissez reposer plusieurs heures avant de déguster.

N.B. j’ai goûté un Sekerpare à la sortie du four, juste ensiroté (néologisme), c’était tout à fait comestible. Mais l’intérêt, avec le sirop est de leur rendre une enveloppe très fondante.

La recette originale indique un autre parfum : un sachet de sucre vanillé dans l’appareil et une c.s. de jus de citron jaune dans le sirop. Il reste encore l’essence d’amande amère, l’eau de fleur d’oranger, je vous donnerai des nouvelles quand j’aurai nourri des bataillons entiers de Sekerpare !

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25 avril 2008

Verrine de concombre mentholé aux deux cosses

DSCN1261Grâce au concours organisé par le site 750g, vous bénéficiez aujourd'hui encore d'une recette composée de légumes. Devant la folie très tendance des verrines, j'ai craqué, il faut bien le dire, mais je crois que mon engoûement pour cette entrée (ou collation) saine ne fait pour moi que commencer. Les ténors des fourneaux de l'Aubrac, Michel et Sébastien Bras, accompagnés de la talentueuse bloggeuse culinaire Pascale Weeks nous convient à réaliser une recette à base de légumes primeurs. C'est chose faite ! car si mes papilles ne se tiennent plus de joie devant une Etincelle ou un étal de légumes, il y a fort à parier que la tonalité verte y joue un rôle important. Je me lancerai un jour dans une introspection cérébrale pour isoler le fondement de cette obsession esthético-hédoniste, peut-être en mangeant de la cervelle d'agneau comme dans mon enfance (avec du persil, bien entendu), et les souvenirs referont surface. Laissons-là cette digression. A mes yeux, le logo du concours représente un thème primesautier : la fraîcheur. Ce n'est pas que les autres saisons en soient dépourvues, non, mais ces bottes de légumes printaniers voguant sur des flots de verdure parmi les ilôts de ciel bleu m'émeuvent tout particulièrement. Telle est la raison qui m'a poussée à imaginer pour l'occasion une chose petite en soi, mais qui vaut le détour question mise en bouche. Il s'agit d'une verrine à la composition minimaliste, dans laquelle j'ai souhaité privilégié les saveurs et les consistances de chaque produit, tout en obtenant un mariage aromatique subtil et rafraîchissant. Les proportions indiquées valent pour 4 verrines à servir pour l'entrée.

-170 g de faisselle bien égouttée (idéalement, faire égoutter pendant 12 heures au réfrigérateur)

-un demi concombre pelé et épépiné

-12 cosses de fèves fraîches

-12 cosses de petits pois frais

-20 feuilles de menthe fraîche lavée, ciselée + 4 brins pour la décoration

-sel de céleri.

Ecossez les fèves et les petits pois, faites-les cuire séparément, dans une casserole d'eau bouillante salée, à raison de 4 minutes pour les fèves et de 6-7 minutes pour les petits pois. Egouttez-les et rafraîchissez-les immédiatement à l'eau glacée afin de fixer toutes les qualités des légumes et conserver une belle couleur verte. Poursuivez l'égouttage jusqu'au moment de dresser.

Préparez la faisselle : dans un bol, versez la faisselle parfaitement égouttée, salez-la, ajoutez-lui la menthe, brassez bien. Détaillez le concombre, ajoutez-le à ce mélange. Si vous avez le temps, réfrigérez une demi-heure.

Dressez les verrines comme suit : tapissez le fond des fèves, remplissez au deux-tiers du mélange mentholé, terminez par les petits pois et un brin de menthe. Servez immédiatement.

22 avril 2008

Crumble poireaux-thym

crumble_poireaux_thymDouceur provençale, régression enfantine, touche végétale maximale et consistance agréable : tout ce qui me séduit en vous cher crumble, peut être décliné en version salée. Des cigales chantent parfois au-dessus de ma tête quand je rentre en cuisine, puis elles s'envolent ou m'insufflent l'inspiration ultime ... quelle herbe, quelle épice, quel aromate. Je tire mon dernier coup de chapeau aux poireaux d'hiver avec cette recette qui nous fait doucement voguer vers l'été, sous ce soleil aujourd'hui ma foi resplendissant et chaud. La réunion du thym et du poireau préfigure les traditionnelles saveurs méridionales et estivales qu'on se prête tous à adapter l'été venu. 

Crumble poireaux-thym pour 4 personnes

 

-800 g de blancs de poireaux crus

 

Détaillez les blancs en tronçons, lavez-les bien, faites cuire 15 minutes au cuit vapeur. Egouttez, réservez.

 

la pâte sablée

-1 oeuf

-250 g de farine

-25 g de sucre en poudre

-25 g de parmesan râpé

-125 g de beurre mou en petits morceaux

-10 branches de thym

-1 pincée de sel

-1 tour de poivre du moulin.

Dans un cul-de-poule, battez l'oeuf entier à la fourchette, ajoutez le sel, le poivre, le thym, le parmesan, le sucre. Travaillez ce mélange avec une spatule jusqu'à ce qu'il devienne mousseux. Effritez la pâte, incorporez le beurre, mélangez et effritez-la au-dessus du plat de poireaux. Faites cuire 30-40 minutes à four chaud (th. 7). Servez immédiatement.

Le plus : servez avec une roquette ou un mesclun assaisonné(e) d'un trait d'huile d'olive vierge extra et de vinaigre balsamique.

21 avril 2008

Exquise escapade rennaise !

Ave à tous les gourmands, ce week-end et malgré la pluie nous avons fait escale à Rennes, capitale de la Bretagne, et paradis des gourmets ! Je vous livre ci-après une exceptionnelle place to eat de la métropole bretonne. Car à force de battre le pavé sous le crachin local, les estomacs se gonflent d'orgueil et crient bientôt famine. Que l'on se rassure, ici, pour étancher sa soif et calmer un p'tit creux, les adresses sont légion. Je me concentrerai particulièrement sur une, la pâtisserie Le Daniel, où officie Mr. Lionel Le Daniel, heureux M.O.F. en 1997 et gardien d'un temple du sucre voué à l'esthétique et à l'hédonisme. Devant le tapis rouge que nos hôtes ont déroulé face à la réputation de cette bienséante maison, nous avons eu droit à deux dégustations différentes : l'une le vendredi à l'heure du Five O'Clock, l'autre le samedi pour parachever dignement un plateau de fruits de mer fraîchement ramené du célèbre Marché de la place des Lices. Pour calmer le jeu, j'arrête de vous mettre l'eau à la bouche et vous fais part de mes souvenirs visuels...

borealcassisflorideetincellecoeur_de_bretagneMon préféré est l'Etincelle, non seulement parce que j'ai été d'emblée séduite par sa couleur vive, printanière et pas du tout artificielle, mais aussi parce que l'Etincelle tient ses promesses gustatives pas toujours évidentes à restituer en bouche. Il se présente comme un dôme, aux parfums de pistache et de griottes, ceint d'éclats de pistaches vert sapin qui tranchent avec l'aspect plus acidulé -pop peut-on dire- de l'ensemble. A l'intérieur, une base de biscuit soutient la crème à la pistache (délicieuse) renfermant quelques griottes. Une autre surplombe le tout, et un demi-mini-macaron à la cerise signe cette pâtisserie de la griffe de Le Daniel. Dans mon coeur, vient ensuite le Coeur de Bretagne, un autre dôme tout aussi exquis, aux notes plus enfantines de caramel au beurre salé, de chocolat au lait et de palet breton. Une ceinture d'éclats de noisette borde le dôme, basé sur du palet breton, qui reçoit un flan au chocolat et caramel au beurre salé. L'incroyable légèreté de ce Coeur généreux m'a laissé rêveuse, et je suis alors contrainte de ne donner que la troisième place au tout nouveau Cassis, dont l'intérieur est une double mousse : cassis et chocolat blanc. Mais ce joli gâteau au nom de fruit rouge prendra une place croissante le soleil brillant, j'en suis certaine. Le quatrième de la famille, c'est le Floride, aux notes d'agrumes et de citron vert très côte Ouest. Sur une pâte très légère, une crème anglaise accueille des quartiers de mandarine et de pamplemousse confits, nappés de sirop sucré, agrémenté de zestes de citron vert. Pour finir, le Boréal annonce des nuits interminables, avec son double chocolat noir et lait, dont la profondeur du nappage suggère  l'intensité cacaotée dudit dessert. Architecturé comme le Cassis, il se compose d'une biscuit et d'une crème chocolatée exquise qui n'a dégal que l'enveloppe couleur ébène.

Condate, Rohazon, Rennes traverse les siècles, et je trouve que le dynamisme dont elle fait preuve la situe au premier rang des villes françaises, d'autant que le dépaysement est garanti, si l'on suit le fil conducteur de la langue, qui m'a surprise au distributeur de billets lorsque ma carte insérée fit apparaître non pas un mais deux idiomes : "Brezonheg" ou "Français". Tout un programme, je vous dis.

20 avril 2008

Flan courgette-épinard

flan_ric__pinard_courgette_choDans l'esprit des petites entrées faciles et déjà bien nourrissantes qui font leur vie toutes seules dans le cuit-vapeur, je classe le flan courgette-épinard. Avec le chorizo, on obtient une petite pointe ibérique pour donner du piquant à sa texture onctueuse, tandis que les pignons rappellent le chant méridional des cigales. Je ne sais pas quelle mouche me pique en ce moment, mais je suis toquée des légumes moulinés, en velouté, en purée, en flan. Cela dit comme ils seront bientôt de plus en plus nombreux ces petits nids à vitamines et à fibres, je me réjouis à plein palais. Je crois que les verrines et autres terrines de légumes ont de bien beaux jours devant elles ! Et il faut saluer leur grand bénéfice pour le moral, les gobilles, les papilles -bien sûr- dont les douces consistances ramollies quelque peu par la cuisson enchantent nos mixers et font chanter nos blenders.

Flan courgette-épinard, pour 2 personnes

  • 125 g de ricotta

  • 300 g d'épinards frais, lavés, équeutés

  • 1 belle courgette lavée, épluchée, en tronçons

  • 1 oeuf

  • 1 soupçon d'huile d'olive vierge extra

  • sel

  • poivre du Sichouan

  • 1 c.s. de pignons de pin

  • 2 tranches de chorizo

Faites cuire vapeur les épinards et la courgette pendant 15 minutes. Mixez-les avec les autres ingrédients, de la ricotta au poivre exceptés les pignons, vous obtiendrez environ 450 ml de matière. Répartissez cet appareil dans deux bols qui tiennent dans votre cuit-vapeur, recouvrez-les d'un film alimentaire, faites cuire encore 15 minutes. Découvrez, servez immédiatement avec 2 tranches de chorizo par personne.

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