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La cuisine selon mon envie !
23 juin 2009

Où se restaurer au centre de Francfort-sur-le-Main ?

IimoriCe ne sera peut-être pas une destination vacances pour beaucoup, cependant pour un week-end je vous recommande cette ville ô combien agréable à découvrir. Durant quelques jours passés à Francfort, la grande place boursière de l'Europe, j'ai goûté avec délices aux charmes culturels de la ville. Il y a de très nombreux musées aux collections riches et superbes que je ne me suis pas lassée d'amirer et de très agréables ballades vertes à faire le long du Main, à pied ou à bicyclette. Mais la culture ne nourrit pas vraiment, et l'heure venue de la petite fringale ou du vrai repas, guidée par mon flair et des bonnes ondes, j'ai découvert des endroits très satisfaisants : surexposés, charmants ou carrément insouponnables, dans les vieux quartiers de la cité, j'ai toujours bien mangé. Sachant que la quasi-totalité de Francfort a été reconstruite suite aux énormes destructions de la seconde guerre mondiale, les vieux quartiers désignent le Centre Historique, avec le Römerberg pour point d'orgue.

Durant le voyage aller, j'avais en tête le souvenir d'un jarret de porc à la berlinoise dégusté l'année de la canicule dans Berlin Est ainsi que quelques-uns des plats présentés par la chef autrichienne Sarah Wiener, d'ailleurs installée à Berlin. Au fil des saisons culinaires dans ses émissions pour la chaîne franco-allemande, l'escalope de veau façon WienerShnitzel* figurait en bonne place dans le peloton des plats à tester absolument. En écumant les menus des restaurants et des tavernes, je me suis vite aperçue que les « pommes-frites » apparaîssent partout en odeur de sainteté et en français dans le menu. Jusque-là, pas de quoi se sentir décontenancée par un dépaysement trop exotique. Je vous livre ici mes meilleures trouvailles autant que j'ai pu les apprécier.

Traditionnel :

-Sur le Römerberg. Pommes frites en français dans le menu,WienerShnitzel, Würtz, bière. Portions très généreuses, cuisine authentique mais riche en calories. Accueil adorable. Le décor façon taverne avec ses vitraux Renaissance et ses chopes à bière se veut authentique et vaut à lui seul le détour.

-Zum Schwarzen Stern. Très belle terrasse idéalement située sur le Römerberg. Style cosy rétro parfait pour le thé accompagné d'une bonne pâtisserie. Personnel aux petits oignons.

Chinois : 

-Jade, Moselstrasse 18, 60329 Frankfurt am Main. Le style chinois très copieux, très bon marché, à deux pas de la Hauptbanhof** et du célèbre Opéra de Francfort. Dans la même rue, en vis-à-vis, le Jade Wok.

Branché :

WALDEN Frankfurt, Kleiner Hirschgraben 7, 60311 Frankfurt am Main. Terrasse à deux pas de la Bourse, déco hyper-pointue dans le registre design 20e, personnel sympathique. Un coin change-bébés est prévu, chose qui démonte un pragmatisme plutôt rarissime en France et que je salue ! Le propriétaire est francophone, on y déguste sans caler le meilleur vin de pommes du coin, l'Apfelsaft Frau Raucher.

-Iimori, Braubachstrasse 24, Franckurt-am-Main 60311. Ravissant salon de thé dédié à la pâtisserie française et japonaise (de la pâtisserie française faite par une japonaise en réalité) voluptueusement soutenue par des flots délicieusement parfumés de thés Kusmi. Des brunchs sont également proposés. Dans un espace à la décoration hautement étudiée -ameublement, bibelots, vaisselle, affichettes et délicieux petits mets très kawaï***-, où les serveuses en longue jupe de satin bleu et tablier blanc évoluent dans l'univers presque lilliputien d'un arrière-plan très nippon. Ne repartez pas sans avoir goûter le splendide, léger et pourtant réconfortant cake au thé vert matcha et citron, qui est en illustration de ce billet.

La ville compte aussi son lot de bons restaurants italiens et de döner kebab, mais là je n'ai pas eu le temps de m'y rendre...

*Escalope à la Viennoise

** Gare Principale

***mignon.

 

 

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9 juin 2009

Pizza verte courgettes et PPP (pesto de persil plat & pistaches)

PizzaCourgettes_PestoPPP

Style télégraphique ou presque pour le titre de ce post qui vient contredire entièrement mes présupposés en matière de prévisions météorologiques un poil trop optimistes. La semaine passée, sandales aux pieds, tout était voué à la fraîcheur de circonstance, à grand renfort de fraises et de fèves primeurs. Idéalement, je pensais jeter par-dessus bord, pour quelques semaines trop chaudes, les desserts au four et les cuissons mitonnées... que nenni ! Depuis lors, j'ai repris le chemin des gourmandises à grand renfort de clafoutis et autres tartelettes aux fruits ...

Sans faire l'impasse sur le salé. Aficionado inconditionnel de la pizza, le gourmand qui partage ma table chaque jour ne peut guère passer plus d'une semaine sans déguster une de ces spécialités italiennes qui ont fait le tour de la galaxie. A tour de rôle, on passe le tablier du pizzaïolo-a, mais c'est comme on l'entend, il n'y a pas d'orthodoxie en la matière sous notre toit. Lorsque c'est mon tour, la dominante chromatique ne laisse que peu de place à l'improvisation ou à la surprise : vert. Heureusement, la palette est vaste du vert pâle au vert sapin. Début juin, la courgette tombe sous le sens, et je la marie avec un pesto maison, qui égaye grandement la pâte desfois lasse de se voir couvrir de pulpe de tomates.

Pour le pesto, tout est permis. Le traditionnel alla genovese comprend basilic frais, pignons de pin, parmesan et huile d'olive. Quand on a fait le tour de cette base simplissime, on y va de sa bonne intuition et on varie les plaisirs. Pour les herbes arômatiques, la coriandre, le persil plat, sont quelques-uns des possibles. Question oléagineux, la liste est longue avec les noix, les amandes, les noisettes pour ne citer qu'elles. En revanche, parmesan et huile d'olive me semblent immuables pour conforter le côté méditerranéen à l'exquis adjuvant. Dernièrement, j'avais un gros bouquet de persil plat à utiliser rapidement, et quelques pistaches non salées qui attendaient leur sort au fond de leur boîte. Proportions données pour obtenir 4 parts.

Pour le pesto :

1 bouquet de persil plat lavé

60 g de pistaches mondées non salées

60 g de parmesan râpé

1 gousse d'ail

huile d'olive

sel (selon votre goût)

Placez tous les ingrédients + 3 cs d'huile d'olive dans un mixer et procédez à plusieurs impulsions pour réduire le tout en fine purée. Au fur et à mesure, ajoutez 4 cs d'huile d'olive, davantage s'il faut détendre encore le pesto. Vous pouvez très bien l'allonger d'un tout petit peu d'eau s'il est encore trop épais. Conservez-le au réfrigérateur dans un bocal en verre bien fermé,  et nappez le dessus d'huile d'olive pour éviter que le pesto ne se déssèche.

Pour la pizza :

250 g de pâte à pizza (surgelée ou prête à réaliser rayon farines)

1 belle courgette détaillée en tranches fines

1 gousse d'ail

1 cs d'huile d'olive

sel

1 boule de mozzarella de bufflonnes (~130 g)

du pesto au persil plat et pistaches (cf. plus haut)

Faites griller les tranches de courgettes dans une poële chaude huilée. Retournez-les au bout de 5 minutes, poursuivez la cuisson du même temps de l'autre côté. Salez. Réservez.

Préparez la pâte, étalez-la sur votre plaque de cuisson.

Garnissez-la de pesto : prélevez-en une c.s. puis étalez-la très finement, continuez ainsi jusqu'à en recouvrir toute la pâte. Coupez des tranches de mozzarella, disposez-les sur le pesto en les espaçant, terminez par les tranches de courgettes.

Faites cuire 15 minutes à four très chaud (th. 7-8). Dégustez la pizza bien chaude, accompagnée d'une salade roquette ou mâche.

2 juin 2009

Tapioca aux framboises et lait d'amande

FramboiseTapiocaLaitD_AmandeComme une ligne de conduite à tenir dans ma micro-cuisine, les beaux jours s'installant, mon four me regarde de loin avec un air suppliant de p'tit toutou abandonné ... Le mercure remonte sensiblement, c'est clair mon lapin, je vais t'oublier un bon bout de temps. A bas les gâteaux du Quatre heures, on reporte aux Calendes grecques les tartelettes aux fruits, et on relègue pour un moment les si tentants fondants au chocolat. C'est la loi pour survivre aux heures les plus chaudes, plus je démarre mon four et plus je me sens fondre tout en regardant les pollens s'envoler dans les jardins. Même le mode préchauffage me liquéfie.

Ainsi, je me recommande prestement l'usage des flans bio -même en sachets ils sont très bienvenus pour un dessert vite fait-, pèle, tranche, mouline, presse tous azimuts fruits rouges et agrumes, le ziste et le zeste, à l'assaut de mon saladier cul-de-poule préféré vraiment beau et pratique pour y verser les ingrédients d'une salade de fruits hyper en vue tout l'été. Et afin de la faire twister, je ne manquerai pas de l'assaisonner de menthe poivrée, de coriandre moulue, de thym-basilic, de poivre long ...

Alors comme pour rompre cette allégation semi-consciente, j'attrape de temps en temps, une fois n'est pas coutume, une casserole pour y faire cuire quelques féculents qui ne serviront pas uniquement pour une base à un délicieux pesto vert, mais composeront aussi de simples et bons desserts, peu sucrés et pas trop caloriques s'il le faut. Exemple à l'appui ...

Tapioca aux framboises et lait d'amande, pour 4 parts (que vous pouvez servir par exemple dans un pot de yahourt en verre, toujours très utile, finement rustique et démontre que l'on sait faire preuve d'idée en matière de  recyclage)

-40 g de Perles du Japon = Tapioca ou fécule de pommes de terre (1 cs rase de Tapioca = 10 g)

-50 cl de Lait d'amande (en magasin bio et rayon bio)

-50 cl de jus de framboises

-10 g de sucre en poudre (sucre roux)

-une vingtaine de framboises, fraîches ou surgelées que vous décongèlerez à t° ambiante

-une pincée d'amandes en poudre.

Versez le tapioca en pluie dans un grand volume d'eau bouillante, brassez régulièrement et laisser cuire le tapioca un ¼ d'heure. Egouttez et rincez-le à l'eau froide pour désagglomérer les perles.

Finissez la cuisson du Tapioca dans le volume du jus de framboise, du lait d'amande et du sucre que vous portez à très petite ébullition durant encore ¼ d'heure. Là encore, remuez très souvent.

Versez la préparation encore chaude dans 4 récipients individuels et laissez refroidir à t° ambiante, puis réfrigérez le tout au moins une heure.

Au moment de servir, décorez de 5 framboises et égrenez la poudre d'amande par-dessus.

Servez aussitôt !

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