750 grammes
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La cuisine selon mon envie !
29 octobre 2008

Gâteau figue-rose

DSCN1828 L'écume des  jours d'été bouillonne plus vite que toute autre, et jeudi j'ai appris que je suis l'heureuse lauréate du 3e prix du Concours de Verrines dans la catégorie "salé" du jeu organisé en juin dernier par l'indétrônable site 750g.com. Ma recette s'intitule Verrine primesautière, vous la retrouverez sur mon blog en cliquant ici, et en fiche recettes chez 750g en cliquant .

Pour l'heure, entre deux baignades ou parties de pêche, un petit remontant  pour caler son estomac n'est parfois pas de refus. En m'attardant sur les recettes de  l'été 2008 passées au crible des diverses parutions des presses culinaire et féminine qui se télescopent parfois, je constate que la figue prend du galon dans les fourneaux. Malgré son extrème fragilité, elle est presque la caporale des superproductions fruitières estivales. Et pour cause : sa rondeur, sa douceur, ses teintes violacées subtilement tigrées nous emballent. On peut la croquer doucement ou la couper en deux délicatement pour la présenter assortie de jambon de Parme ou de fromage de chèvre. Succès bien mérité. Mais il faut avouer que cette célébrité éphémère ne raffole pas des blockbusters et se préfère dans des  rôles un peu plus confidentiels. Comme un duo avec l'orange qui lui évite toute déconfiture. Quelques fruits un peu passés (eh oui, on n'est jamais prophète en son pays) m'ont contraint à devoir cuire les figues restantes, associées à de l'eau de rose, cela donne un Gâteau figue-rose. Basé sur la recette du gâteau au yahourt, cet opus contient:

-2 oeufs gros

-1 yahourt nature

-3 pots de ce yahourt contenant de la farine T65

-2 pots contenant du sucre roux

-30 g de beurre fondu

-1 sachet de levure chimique

-5 figues bien faites réduites en purée (au blender)

-2 c.s. d'eau de rose

Dans une jatte, cassez les oeufs, battez bien, incorporez le yahourt, le beurre, le sucre, battez bien. Mettez la levure, la farine, brassez. Incorporez alors les figues et l'eau de rose.

Versez cet appareil dans un moule à cake beurré ou chemisé, faites cuire à fout th. 6/7 pendant 35 minutes. Laissez refroidir et décorez selon votre envie.

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19 octobre 2008

Courge sucrée et son pain d'épices craquant (en verrine)

courge_picesPour la première fois de ma vie, je me résous à associer la courge à une saveur sucrée. Ca ne m'avait jamais trop empêché de dormir jusqu'à aujourd'hui, parce que mon palais s'en tenait férocement à ses saveurs douces et séduisantes, que je croyais se suffire à elles-mêmes. C'était compter sans le pot de confiture de courge sucrine-abricots secs peu en adéquation avec ma tartinade matinale et qu'il me fallait recycler. La courge sucrine est une variété de cucurbitacées originaire du Berry, à ne pas confondre avec la sucrine, coeur de laitue. En plus, le concours mensuel de 750g m'assure même que "La Courge, c'est pas sorcier".

Alors prenons des risques ! Je ne me demande pas dans quel bouillon la faire cuire, car j'opte carrément pour un duo courge-pain d'épices poêlé.  La purée que j'ai réalisé se marie à merveille avec le croquant du pain d'épices  poêlé au beurre salé. Essayez, entre la soupe et la Tarte d'Halloween, ça change la donne et ça fonctionne. Pour 2 verrines dessert : de Courge sucrée et son pain d'épices craquant

150 g de courge crue puis cuite à la vapeur et bien égouttée
3 c.s. de miel de châtaigne
2 beaux abricots secs moelleux
3 tranches de pain d'épices
15 g de beurre salé.

Mixez le potiron froid avec le miel et les abricots. Réservez au frais. Faites dorer sur feu très doux le pain d'épices dans le beurre salé, en l'écrasant bien  pendant 10 minutes. Réservez. Disposez les miettes dans 2 verrines, surmontez de la purée, servez aussitôt. Bon appétit !

Plus de recettes salées avec de la Courge :

-Velouté de potiron et ses croquets aux lardons

-Douce de potiron

-Soupe de potiron aux carottes.

15 octobre 2008

Muffins poires séchées-amandes

muffinspoiress_ch_esLors de la dernière Fête de la Tomate, en septembre, j'ai été ravie de goûter de délicieux Muffins à la Tomate séchée. En la matière, les blogs ne laissent rien au hasard, et cette recette vient grossir le flot déjà nombreux. Mais qu'importe, c'est la saison des poires, et plus que jamais délectons-nous des fruits secs et des oléagineux pour nous prémunir contre les attaques hivernales.
Le Muffin est couramment aux pépites de chocolat, équation réconfort assuré pour le goûter ou bombe énergétique au p'tit déj'. Cette soul food Outre-Atlantique permet des tas de variantes au gré des envies. Pour la préparation de base, je me suis fiée aux conseils très avisés de Pascale Weeks. Ensuite, je brode en fonction de l'humeur du jour. Et comme une frénétique nécessité (purement et simplement physiologique, j'imagine) me pousse à consommer des monceaux de fruits secs en ce moment, j'ai opté pour ce duo poires séchées-poudre d'amandes dont le partenariat est bien établi. Le tout donne un spécifique gâteau nourrissant, pas que pour l'esprit, et délicatement parfumé sans être trop sucré.

Muffins poires séchées-amandes, pour 12 pièces :

2 oeufs
75 g de beurre liquide
1 pincée de sel
3 poires séchées détaillées en dés
50 g de poudre d'amande
300 g de farine

100 g de sucre type Mascobado

11 g de levure chimique
25 cl de lait entier
1 cuillère à soupe de sirop d'érable ou de miel
12 moules à muffins et des collerettes en papier ou 12 moules en silicone.

Préchauffez le four sur th. 6. Mêler les ingrédients secs. Ajoutez les poires, puis le reste. Le secret de la réussite tient en la tenue de la pâte qui doit conserver un aspect friable, grumeleux. Pour ce faire, il ne faut pas mélanger vigoureusement les ingrédients mais les soulever doucement et pas trop. Répartissez la pâte dans les 12 moules et  faites cuire 30 minutes. Laissez refroidir sur une grille et dégustez aussitôt, ils sont meilleurs frais. D'autres idées pour accompagner votré ? Il n'y a qu'à demander, voyez.

11 octobre 2008

Retour d'Aragon, mémo gourmand et bullage ensoleillé

pueblodegoyaAprès quelques jours en Aragon qui nous menèrent sur les routes du peintre  Francisco de Goya y Lucientes, le retour sur ma terre natale s'avère un peu brumeux, le temps de dissiper les nuages qui brouillent mon appétit et me contraignent à avaler du coca-cola plus que de raison. La cause : mon p'tit bout d'chou a consciencieusement glané les virus ibères, ainsi je vous parlerai avec mon estomac une prochaine fois !!
Je vais faire la part belle au scripturaire. L'actualité automnale mérite qu'on s'y attarde, jugez vous-même : Tours accueille les 21 et 22 novembre prochains les 4èmes Rencontres François Rabelais, dans le cadre du Forum Alimentation et Culture, organisé par l'Institut Européen d'Histoire et des Cultures de l'Alimentation (I.E.H.C.A.). Cette année, le thème très alléchant questionne ce qu'est un bon restaurant ?. Au programme des festivités, j'ai retenu Pascal Barbot, chef cuisinier à l'Astrance ; Patrick Chazallet, -je sais que l'on ne le présente plus...-, et Bernard Charret, chef aux Chandelles Gourmandes, chez qui j'irai dîner en novembre. Ce petit brainstorming transpapillaire ne me fait pas oublier le 1er Salon du Blog Culinaire, sis à Soissons le dernier week-end de novembre. L'initiative des compères qui officient sur 750g.com consacre les initiatives de la culinoblo' et inaugure je l'espère un tournant dans ce monde. A vos fourchettes, et à bientôt pour un billet sur l'histoire des si galvaudées tapas...

Image crépusculaire du charmant village perché de Botorrita en Aragon.

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