750 grammes
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La cuisine selon mon envie !
30 septembre 2008

Salade d'haricots blancs aux anchois

DSCN1785Les haricots, coco, moi j'aime ça. Surtout quand ils sont là où l'on ne les attend pas. C'est à dire en-dehors de la casserole de cassoulet toulousain, blancs sans beurre, rouges sans Chili con Carne, verts sans persillade. Et comme je situe les salades-repas en bonne place au firmament de mes assiettes préférées, alors les deux conjugués donnent naissance à une salade de haricots blancs aux anchois. Certes, ce libellé évoque un ragoût froid pour qui craint l'usage frais du haricot, mais ne nous y trompons pas : ici, point de notes gustatives bizarres ou de mésusage savoureux. Juste un dosage bien senti que j'envoie au concours de salades du site gourmandissime 750g.com.

Et si on a tendance à nous répéter à tout vent qu'il faut consommer davantage de légumes secs, je rétorque qu'en général c'est aisé durant l'hiver, mais que cette opération qu'on pourrait tenir comme une mesure de salut public se corse les beaux jours venus. Car si l'on ne se casse pas un minimum la tête pour sortir des sentiers battus de la cuisine on risque fort de passer à côté de belles découvertes au quotidien. Même si on n'oulie pas de servir de l'houmous à chaque occasion de dips-parties, il faut reconnaître qu'à cette saison le légume sec est un peu une cause perdue. Alors que les tomates suffisent à réveiller ce bel endormi. Démonstration.

Salade de haricots blancs aux anchois, pour 4 personnes

250 g de haricots lingot secs (dosage moyen : 60 g/personne)
100 g d'anchois cuits marinés au vinaigre
4 belles tomates lavées, par exemple la variété coeur de boeuf est la plus goûteuse actuellement
1/2 poivron vert épépiné, lavé
1 oignon frais
3 c.s. d'huile d'olive vierge extra
1 c.s. de vinaigre de framboise
1 c.s. de vinaigre de Xérès
1 tour de poivre du moulin (baies roses)
gros sel et 2 clous de girofle pour la cuisson des haricots lingot.

Facultatif :

sel de sésame = Gomasio
graines de lin.

Faites tremper les haricots blancs 6 heures avant de les faire cuire le jour-même pendant 30 minutes en cocotte-minute, dans une eau additionnée de gros sel et de 2 clous de girofle. Egouttez-les bien.

Emincez les tomates, l'oignon, le poivron.

Disposez les haricots dans un grand saladier, ajoutez les anchois, les tomates, l'oignon, le poivron, assaisonnez avec l'huile et les vinaigres. Poivrez. Rectifiez selon le goût. Brassez, réfrigérez 1/2 heure. Servez.

Nota bene : Les haricots absorbent beaucoup d'eau, n'hésitez pas à ajouter une tomate si vous aimez les salades plus "mouillées".

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23 septembre 2008

Cupcakes aux graines de pavot

cup_cake_pavotDes petites douceurs à déguster avec une tasse de votre thé favori font déjà partie des billets de ce blog, me direz-vous, or celui-ci a une teinte très particulière pour moi puisqu'il a été réalisé en l'honneur du premier anniversaire de mon fiston.

J'aimais assez les graines de pavot depuis ma première collocation lors de ma première année de fac, bien loin derrière moi, et que je n'ai pourtant absolument pas oubliée. Avec Béné, on avait des conceptions différentes de la nourriture, mais des portefeuille d'étudiantes et des envies immédiates de tout essayer ! C'était en ce qui me concerne l'époque des fameuses courgettes au miel, que je ne fais plus depuis mais dont je livrerai la recette une prochaine fois, et pour Béné celle du gâteau au citron et graines de pavot, que je n'ai jamais tenté de reconstituer car c'est vraiment ma Madeleine de cette année-là. Le moindre écart de consistance ou de goût aurait raison de mes rêveries sucrées. Pourtant, grâce à cela, la graine de pavot revient sans cesse dans ma mémoire, comme un délicat leitmotiv, mi-bonbon mi-épice. Et cet incomparable croquant sous la dent...

Partout où je vais, les effluves parfumées me chatouillent sans arrêt les narines, et m'attirent une fois de plus au magnifique stand d'épices du marché des Halles, où j'ai d'abord acheté du poivre blanc en grains, de la cardamome ainsi que de l'anis vert en poudre. Puis, en terminant mes courses, une brioche aux graines de pavot me fait de l'oeil. Heureusement, je trouve ce qui me manquait pour repartir derechef au stand d'épices acheter ce qui faisait cruellement défaut à mon assortiment épicier : les fameuses graines noires très légèrement bleutées et tant désirées !

Je voulais réaliser un dessert personnalisé, aux proportions du bambin, et en matière de biscuit ses références sont plus limitées que les notres, cependant je savais -depuis peu- son penchant pour les cup cakes. Une très fine bougie orna l'un d'eux, une fois soufflée, il fut très vite dévoré ! 

17 septembre 2008

Gâteau automnal

G_teauabricotssecsamandespur_edech_tigneL'été joue les prolongations, pas au niveau barométrique, certes, mais un soleil dardant persiste, et c'est du plus bel effet. Toujours en quête du gâteau nourrissant et pas avare de saveurs, je me lançai dans une entreprise de boulangerie qui aurait pu rester hasardeuse. Les bonnes fées m'ont guidé car j'ai bien tiré mon épingle du pétrin -ou de la botte de foin, c'est comme on voudra. Inspirée par les palettes de Dame Nature, j'ai choisi les ingrédients correspondants : abricots secs, purée de châtaigne, farine semi-complète, sucre roux, miel de châtaigne et amandes. Que des choses sorties du panier de fin septembre, pour ne pas l'appréhender avec trop de menaçantes écharpes chaque matin devant l'armoire. En plus, les ingrédients peuvent varier : mangues séchées/cerneaux de noix, pommes/noisettes, poires séchées/pralin. Si vous avez des enfants à nourrir, je pense que cette déclinaison peut faire diversion jusqu'à la mi-novembre. Enfin, qu'est-ce que ça dit ?

Gâteau automnal

-4 oeufs moyens ou 3 oeufs gros
-250 g de farine blanche
-50 g de farine semi-complète T 110
-150 g de beurre fondu
-125 g de sucre roux ou en remplacer la moitié par du muscovado
-1 sachet de levure
-1 c.c. de bicarbonate de soude
-100 g d'amandes en poudre
-125 g d'abricots secs moëlleux
détaillés en lanières puis  réhydratés
-80 g de purée de châtaigne (dans les magasins bio)
-des amandes effilées + un filet de miel de châtaigne pour la décoration
-
un moule à bords hauts beurré et un peu fariné.

Mêlez intimement les farines à la levure et au bicarbonate.
Dans une autre jatte, assez grande, battez le sucre avec les oeufs pour obtenir un mélange légèrement mousseux. Une fois le stade atteint, ajoutez-y progressivement les deux farines, en alternant avec le beurre, mélangez au fouet en soulevant bien l'appareil. Puis, sans cesser de mêler, intégrez la poudre d'amandes, la purée de châtaigne, les abricots sescs. Le mélange reste "compact".
Versez l'appareil dans un moule à bords hauts (genre moule à fond amovible, à charnière, passé maître ès-gâteaux), cuire 40 minutes à feu doux th. 6. Laissez refroidir avant de démouler, puis de napper le dessus de miel et de saupoudrer des amandes effilées.
Comme ce gâteau peut se
déguster aussi au dessert et pas seulement au goûter, pour le rendre moins abrupt, choisissez alors de l'accompagner d'une crème anglaise, d'un coulis d'abricots, d'une boule de glace ou de sorbet abricot.

Plus de recettes de gâteaux et cup-cakes pour le thé, par exemple : c'est ici, mes ami(e)s !

11 septembre 2008

Soupe glacée carottes-châtaignes

soupeglaceecarottechataigneUn après-midi de chien, vous connaissez ? Bon, eh bien c'est à peu près  l'ambiance brumeuse dans laquelle je me suis sentie baignée aujourd'hui, tout du moins au niveau météorologique. Ce genre d'ondées intempestives a l'art de générer chez moi une furieuse envie de tirer les rideaux pourvu qu'enfin le soleil réapparaîsse coûte que coûte. Et bien que nous n'ayons pas encore atteint les confins de l'été, j'ai mitonné une entrée froide bien appropriée à cette journée grise qui avait pourtant commencé sous les meilleures hauspices. Grande fan des lectures culinaires en tous genres, je constate que la saisonnalité  règne en maîtresse parmi les derniers titres des revues. On nous parle de prunes, nous les brunes, qui n'en sommes pas (des prunes, oui !), des charmes infinis de la douce pomme, et pour finir les hottes de raisin vendangé nous grisent d'avance. Parmi ce camaïeu de brun-violacé, je m'en tiendrai là à un mélange pas mal  du tout pour commencer un repas  de tous les jours : la carotte et la châtaigne. Une fois réduites en purée, elles ont en commun une consistance, qui se prête à pas mal de fantaisies du goût, un aspect nutritif indéniable, des valeurs papillaires amies, et comme qui se ressemble s'assemble, une folle envie de faire plus ample connaissance. Rehaussée d'un zeste de citron confit, leur rencontre donne un tout très séduisant. Et d'ajouter qu'un certain pot de purée de châtaignes acheté par un gourmand n'attendait qu'une utilisation en bonne et dûe forme. Voilà qui est accompli. Pour quatre personnes :

Soupe glacée carottes-châtaigne

500 g de carottes cuites (à l'eau)
100 g de purée de châtaigne (se trouve en magasins bio et en supermarchés)
2 tranches de citron confit (tranches de citron + sucre glace à couvert sur feu très doux 10 minutes)
1 dl de bouillon de légumes (bio)
1 lichette de crème fraîche
4 feuilles de persil plat lavé + 2 tiges de céleri rave (facultatif : pour servir de paille décorative)

Mixez les carottes avec la purée de châtaigne, le citron confit, incorporez le bouillon de façon à obtenir une consistance onctueuse, qui ne doit cependant pas atteindre l'état liquide d'une soupe. Ajoutez un peu de crème fraîche, selon votre goût. Rectifiez l'assaisonnement en sel, poivrez un peu. Réfrigérez deux heures. Servez bien froid dans des verres, décorez du persil et d'une tige de céleri.
Accompagnez de pain toasté (pain au petit-épeautre ou pain à la graine de courge). Bon appétit !

Bientôt, une nouvelle recette avec de la purée de châtaigne.

Plus de soupes d'automne :

-Velouté de potiron et ses croquets aux lardons
-Douce de potiron

-Soupe de potiron aux carottes.

1 septembre 2008

Mur-mûres & Tartelettes

tarteletteauxm_res En ce 1er jour de septembre, début des frasques ostréicoles (on consomme des huîtres les mois en -bre) et du chemin de l'école, je me tourne davantage du côté des derniers buissons de fruits rouges  pour vous livrer une tartelette largement inspirée de La Cuillère D'Argent : les Tartelettes à la mûre. A l'heure où je poste ce billet, c'est encore la saison de cette baie violacée, mais plus pour très très longtemps. Si d'autres idées de tartes tous azimuts vous tentent, jetez un oeil par ici. Pas encore de champignons, ni de grands paniers de pommes, non, mais pour prolonger le plaisir de l'été, mangeons des tartes ! Qu'on les recouvre de crème, de confiture, de fruits nus ou encore d'appareils plus élaborés, les tartes originelles se faisaient sur de la pâte feuilletée. Mais depuis Monsieur Dumas Père, les moeurs ont bien changés et ce sont des brisées, des sablées qui reçoivent les garnitures. Pour le plus grand bonheur des gourmands qui varient ainsi leur plaisir au gré des fantaisies.

Le succès de ces tartelettes à la mûre tient en deux étapes  fondatrices : la pâte brisée sucrée et la crème pâtissière. Profitons-en pour débattre de la crème pâtissière, par exemple, qui fait des merveilles en fond de tarte, pour peu qu'on la réussisse.  Préférez-vous la déguster nature, vanillée, aux zestes de citron ? Cette dernière solution fait des étincelles avec les baies. Et puis sa réalisation est déconcertante de facilité. Quant à la pâte, j'ai choisi de la faire brisée et légèrement sucrée. Cette recette demande un peu de temps si l'on fait tout, mais elle est vraiment très bonne.

La pâte brisée sucrée (pour deux belles tartelettes destinées à des gourmands) :

80 g de farine
40 g de beurre très mou
10 g de sucre roux

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Mettez la farine dans un grand saladier, incorporez le beurre, le sucre, mélangez grossièrement pour obtenir une boule de pâte. Réservez à température ambiante au moins une heure si possible.



La crème pâtissière aux zestes de citron (proportions adaptées de la recette p. 1059, La Cuillère D'Argent):

2 jaunes d'oeuf
80 g de sucre roux en poudre
15 g de farine
25 cl de lait
1 c.c. de zestes de citron

cr_mepatissi_rezestesdecitron

Dans une casserole, fouettez les jaunes d'oeuf avec le sucre pour obtenir un mélange mousseux. Ajouter la farine petit à petit. Porter le lait à ébullition, stoppez le feu. Ajoutez-lui les zestes de citron. Retirez du feu, versez le lait chaud, faites épaissir 3 minutes environ sur feu très doux en remuant. Versez dans un récipient pour laisser refroidir. Remuez pour éviter la formation d'une petite peau. Cela refroidit vite (20 minutes).Abaissez la pâte, tapissez-en les moules. Versez la crème refroidie, faites cuire 15 minutes à four moyen (th. 7, 180° C). Laissez refroidir.

La purée de fruits rouges et la décoration :

250 g de mûres

50 g de confiture de framboises.

Mixez la confiture et les mûres sans oublier d'en garder quelques-unes pour la décoration (une vingtaine). Disposez la purée sucrée sur les tartelettes bien refroidies, ajoutez les mûres, servez.

Mes autres tartes sucrées :

Tarte amandine aux cassis

Tarte au citron jaune et aux amandes

Tarte au chocolat noir, coulis de poivron rouge

Tartelettes aux mandarines.

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